Cameroun : Nalova Lyongha va en guerre contre les châtiments corporels en milieu scolaire
Pauline Nalova Lyongha ministre des enseignements secondaires (Ph)
Depuis le 14 avril 1998, le Cameroun a rejoint la liste des pays qui ont interdit, par la loi, les châtiments corporels à l'école.
Pourtant, dans la pratique, les enseignants continuent de punir, par le fouet, les élèves récalcitrants dans toutes les écoles du pays.
Certains enseignants, estiment que pour faire asseoir leur autorité, il faut passer par les coups avec des conséquences parfois désastreuses pour les apprenants.
Selon de nombreux experts, l'usage du fouet est en grande partie à l'origine de la peur qui ouvre la voie à la déperdition scolaire.
Aussi, Pauline Nalova Lyongha la ministre en charge des Enseignements secondaires (Minesec), vient de rappeler l'interdiction du fouet en milieu scolaire.
Elle réitère à l'ensemble de la communauté éducative que les cas de châtiments corporels sont interdits comme le stipule la loi 98/004 du 14 avril sur l'orientation de l'éducation scolaire au Cameroun.
Elle précise par ailleurs que les sanctions seront prises à l'encontre des établissements et enseignants qui auront recours à ce mode de punition très à la mode au Cameroun.
La loi en vigueur prévoit, entre autres, des punitions alternatives comme la privation de récréation, des tâches d'intérêt général pour la classe.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
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