Côte d'Ivoire : Après plus de 60 ans, l'EDICI fondé par feu Sékou Sanogo exige la réhabilitation de l'ex-député de l'Assemblée Constituante Française
Sékou Samba Koné, président de l’EDCI (Ph KOACI)
La Présentation du leader Sékou Sanogo et la Renaissance de l'EDICI (Entente des indépendants de Côte d’Ivoire), fondé le 31 Janvier 1949 et la nécessité de la réhabilitation du père feu Sékou Sanogo député de la Côte d'Ivoire à l'Assemblée nationale française de 1951 à 1955 après plus de 60 ans d'absence, a exigé Sékou Samba Koné, président actuel du part lors d’une conférence de presse à Abidjan.
Le conférencier a instruit la presse sur le parcours politique impeccable du leader Sékou Sanogo à savoir les différentes lois qu'il a voté durant sa mandature en tant que député de l’Assemblée Constituante Françaises, parmi lesquelles ;
Faire de la commune de Bouaké et de Grand Bassam des communes de plein exercice ; Organisation de la chefferie traditionnelle africaine ; La loi portant transformation, sur place, des matières agricoles dans les zones de production ; La loi portant amélioration des conditions de vie des anciens combattants africains, à l’instar de leurs frères d'armes européens. Etc....
Selon Sékou Samba Koné président de l’EDCI, l’on observe que ce personnage principal des périodes avant l’accession à l’indépendance des États de l'Afrique Occidentale française a bel et bien existé et en tant que citoyen, il devrait bénéficier de ses droits de propriété intellectuelle, tant à travers le système éducatif national où l'on forme, éduque et instruit sur les faits historiques de toute nation.
« Malheureusement, c'est avec amertume que l'on constate l'absence de l'existence et du nom et du parcours politique d'un tel personnage, aussi bien dans les manuels scolaires que sur le site officiel de l'Assemblée nationale ivoirienne, contrairement à l'Assemblée nationale française, qui reconnaît son passage sur terre, même, s'il existe des faits irréels contenus dans sa biographie, notamment, les circonstances liés à son décès, le lieu et la date qui ne correspondent pas à la version familiale de l'ex-député Sékou Sanogo », a-t-il fait observer
Les partisans de l’homme connu sous Houphouët Boigny disent exposer ces constats d'infraction intellectuelle qui violeraient la charte de la déclaration universelle des droits de l'homme qui exigent le droit de la préservation de la propriété intellectuelle.
L’EDICI a au cours de cette conférence invité la presse, de bien vouloir user de vos droits d'observateurs et de libres auditeurs dans le cadre des recommandations citées ci-dessous : La réhabilitation du Grand Conseiller Sékou Sanogo, ex-député de l'Assemblée Constituante Française, l’ouverture d'un dossier par la République française, vu les circonstances inexactes liées au décès de l'ex-député Sékou Sanogo, étant donné qu'il est bel et bien décédé en Côte d'Ivoire non encore Indépendante et sous autorités administratives françaises, ainsi que la restitution des archives encore sous scellées, notamment, les enregistrements sonores et les vidéos appartenant à l’ex-député Sékou Sanogo , la mise à niveau des informations contenues dans la partie historique du site officiel de l'Assemblée nationale ivoirienne qui ne fait aucunement mention de son existence et l’éducation étant un symbole de suivi des peuples et des nations, un droit d'accès équitable à l'enseignement, que l'on puisse inscrire, dans les faits rapportés ci-dessus, le nom et le parcours de l'ex-député Sékou Sanogo, dans les manuels scolaires, afin de permettre aux générations présentes et futures de bénéficier des informations de cette partie historique de l'Afrique Occidentale française.
Donatien Kautcha, Abidjan
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