Burkina Faso : Ouaga juge « très graves » les propos du président ghanéen sur la présence de Wagner
Le gouvernement de la transition au Burkina Faso, accusé pat le président ghanéen Nana Akufo-Addo d'avoir passé un accord avec la société privée russe Wagner, a jugé ces propos "très grave" à l'issue d'un conseil des ministres ce vendredi.
Le Gouvernement a adressé une note de protestation à la République du Ghana, relative aux propos du Président Nana Akufo-Addo sur une « prétendue passation de marché entre le Gouvernement de la Transition et une société privée russe ».
Selon le ministre délégué des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Jean-Marie Karamoko Traoré, face à cette situation, le Gouvernement a convoqué dans l’urgence l’ambassadeur du Ghana à Ouagadougou, mais aussi notre ambassadeur à Accra pour consultation.
« Face une telle situation, la démarche logique voudrait que nous convoquions l’ambassadeur du Ghana à Ouagadougou, mais aussi notre ambassadeur à Accra pour consultations », a-t-il expliqué.
« Nous avons écouté l’ambassadeur du Ghana et fait savoir la position du gouvernement qui juge très grave les propos du chef d’état du Ghana, de surcroît d’un pays ami et voisin, mais aussi un pays avec lequel nous partageons tant d'histoires, de défis et d’objectifs », a-t-il ajouté.
« Nous avons fait savoir à l’ambassadeur du Ghana que le gouvernement est profondément affecté par les propos de M. Akufo-Addo parce que nous estimons que par l’histoire et les liens qui unissent le Ghana et le Burkina, au lieu d’évoquer des situations du genre, il eut fallu qu’il parle plus (...) de la communauté de destin qui lie deux pays », a indiqué le ministre Traoré.
« S’agissant de notre ambassadeur à Accra, il nous a fait un rapport dès qu'il y a eu ces propos. Nous lui avons convié pour qu’ensemble, nous puissions examiner quelle est la suite réservée à ces propos », a-t-il indiqué
Et de conclure : « Dans tous les cas, une note verbale a été adressée à la république du Ghana vie sa représentation nationale au Burkina Faso ».
Boa, Ouagadougou
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Je dois dire en tant qu'observateur et au nom de l'honnêteté intellectuelle que l'approche de ce bidasse Burkinabé est civile, diplomatique et dans la droite ligne de rapports entre pays voisin et frère. Quand il y'a des différences d'appréciation c'est ce qu'on fait plutôt que de prendre en OTAGE des ressortissants d'un pays voisin et frère comme l'a fait le sauvage crasseux Goïta. Et dire qu'il se trouve des animaux et microbes chez nous, en particulier les microbes haineux du parti de pi-pi, pour l'applaudir et justifier cela... On observe...
Comme si je vis au dépend de quelqu'un. Si je veux je mange Kabatô. J'en ai rien à cirer. Tu es parti prendre 3 milliards crédit au FMI c'est ce qui est recommandé ? Le Burkina n'appartient pas au Ghana ni à la CEDEAO, ni à personne.
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