Côte d'Ivoire : Produits de grande consommation, le Conseil national de lutte contre la vie chère lance l'affichage des prix plafonnés dans les boutiques et superettes
Dr Ranie-Didice Bah-Koné, SE du CNLVC ce mercredi dans une boutique à Yop (DR)
La Secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC), Dr Ranie-Didice Bah-Koné, a procédé ce mercredi 14 décembre 2022 à Abidjan dans la commune de Yopougon au lancement l’affichage des prix plafonnés dans les boutiques et superettes.
Il s’agit de l’opération nationale d’affichage dans les boutiques et supérettes des prix plafonnés de certains produits de grande consommation, indique une note Gouvernementale.
Les produits concernés sont la tomate concentrée, le riz, le sucre, la viande de bœuf, le lait en poudre, les pâtes alimentaires et l’huile de table dont les prix ont été plafonnés sur la période du 16 novembre 2022 au 15 février 2023.
« Toutes les directions régionales du ministère en charge du Commerce recevront des affiches qui seront placardées dans toutes les boutiques et supérettes du pays quelle que soit leur taille », a annoncé la Secrétaire exécutive du CNLVC.
« Le but est d’apporter au plus près des populations la bonne information sur les prix plafonnés de certains produits de grande consommation. Les boutiques « mauritaniennes » sont des lieux d’achat très fréquentés. Il est très important que les prix soient affichés », a-t-elle insisté.
Elle a appelé les populations à la vigilance et à dénoncer tous les boutiquiers contrevenants à ces dispositions.
« En cas de constatation de non-respect des prix plafonnés, les consommateurs peuvent appeler au 1343, un numéro vert anonyme, afin que les contrôleurs de la Brigade de Contrôle rapide (BCR) se déploient sur le lieu où est constatée l’infraction et délivrent des contraventions. Car le consommateur ne doit pas payer le prix cher », a exhorté la Secrétaire exécutive du CNLVC, comme rapporté.
Pour rappel, tous contrevenants s’exposent à trois types de sanctions, mais qui sont cumulatives. Il s’agit de sanction pécuniaire pouvant aller de 50 000 FCFA à 100 millions de FCFA en fonction de la gravité de la situation, de sanction administrative pouvant aller jusqu’à la fermeture de la boutique pendant quarante-huit heures, voire plus et de sanction judiciaire pouvant aller jusqu’à une peine d’emprisonnement.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Très très très belle initiative ! Il est vrai qu'on attend tous dans nos pays tout de l'état. Mais, ce genre d'initiative de la part des acteurs eux-mêmes retentira encore plus fort. Merci à vous et on avance...
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