Ekambi Brillant (Ph)

Louis Ekambi Brillant, plus connu sous son nom d'artiste "Ekambi Brillant" est décédé dans la nuit de lundi à mardi après une longue maladie à l'âge de 74 ans.

Koaci a reçu confirmation ce matin, du décès la veille de l'une des plus grandes voix de la musique Camerounaise.

"La mort d'Ekambi Brillant touche tout le monde par ce qu'il était quelqu'un de très jovial et d'attachant", affirme une proche de l'artiste.

"Il est décédé des suites de complications à l'hôpital Laquintinie de Douala après un séjour médical en Turquie", poursuit notre interlocutrice.

Né le 18 juin 1948, Ekambi Brillant surnommé "Mot'a Mwuenya", (l'homme important), est devenu célèbre non seulement à travers ses 20 albums mais aussi, par sa remarquable élégance vestimentaire.

Au Hilton hôtel de Yaoundé où le célèbre musicien avait ses habitudes, il aimait nous dire "qu'un artiste est un homme public et qu'il doit toujours être bien habillé".

Il collectionnait chaussures, chapeaux et vêtements de scène.

Dès 1971, le jeune Ekambi Brillant se fait remarquer. Il est lauréat du concours de musique organisé par l'Office de radiodiffusion français avec son titre "Djongele la Ndolo", (les preuves de l'amour), qui va connaître un grand succès (20 000 ventes) un record à l'époque pour un artiste Camerounais.

Il va connaître la consécration avec "Ayo Mba", sorti en 1977 qui fait un tabac en France.

Et même plus tard "Elongui" repris par Demis Roussos sous le titre "Kyrila".

Enfin, Ekambi Brillant est fortement impliqué dans le succès de beaucoup de musiciens Camerounais et africains dont Cella Stella, Angeline Kidjo, Marthe Zambo...

Certains de ses titres, 

"Senna", "Aboki", "Londo", "Moussoloki", "Lambo di", "Ida", "Elongui", "Ayo Mba", "Ngala", "Mota Mwuenya", "Camair", "Mbembe n'a Mbembe", ... Résonnent encore comme un testament dans les oreilles des mélomanes.

 Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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