Côte d'Ivoire : Une affaire de terre à l'origine du conflit entre Nakara et Guesso dans le Béré, voici les faits rapportés
Le GAL Apalo lors de sa rencontre avec les populations dans le Béré (DR)
Une autre version dans le conflit qui oppose les villages de Nakara et Guesso dans la sous-préfecture de Bouandougou dans la Département de Mankono (Nord-Ouest).
Après nos différents articles, la jeunesse du Béré s’est inscrite en faux et a décidé selon elle de rétablir la vérité des faits.
Selon elle, les habitants de Nakara sont les provocateurs pour avoir déterré les ignames et couper le riz, la semaine dernière, dans les champs des paysans de Guesso alors qu’ils ne sont pas les propriétaires terriens.
« Ils demandent à la population de Guesso de libérer ses terres qui seraient leur propriété », rapporte une source locale.
Nous apprenons que, les agissements de Nakara ne sont pas les premiers depuis l’éclatement du conflit.
La preuve, plusieurs plaintes auraient été déposées à la sous-préfecture de Bouandougou mais sans suite.
Pour revenir à la situation du samedi 03 décembre 2022 qui a dégénéré, on nous informe que, le village de Nakara qui a attaqué en premier le village de Guesso qui les sépare de 5 Km.
«Les populations de Nakara venues du Hambol se réclament propriétaires de toutes les terres du Béré avec en première ligne, leur chef de village. Bouandougou et d'autres villages ont été appelés en renfort par Guesso pour réagir », voici les faits, explique-t-on.
Un couvre-feu a été instauré par le préfet sur l’ensemble de la sous-préfecture de Bouandougou jusqu’au samedi 10 décembre 2022.
et 400 gendarmes, selon le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale, le Général de Division, Apalo Touré qui rencontré toutes les parties en conflit, ont été déployés à Guesso, Nakara, et Bouandougou pour le maintien de l’ordre.
Donatien Kautcha, Abidjan
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".... se réclament propriétaires de toutes les terres... " C'est une assertion très forte ça. Eh bêh là. C'est effrayant ça... Vivement que les autorités appaisent les coeurs. Je me demande bien où en est-on avec l'initiative du gouvernement visant à cataloguer et décliner les limites des propriétés en zone rurale. En tant qu'adepte de la Realpolitik, je n'ai aucun doute que cette entreprise noble est compliquée davantage avec nos eus et coutumes qui peuvent être vraiment compliquées en CIV... Il faut avancer sur ce volet...
Merci ,la fin de ton commentaire résume tout et nous interpelle tous si nous voulons nourrir le vivre ensemble et développer notre pays. Nous avons beaucoup de poches de conflits mais les nous les cachons sous des couverts politiques. Cette année au Cameroun une affaire d'eau au Nord a fait de nombreux dégâts humains et matériels. Chez nous la cohabitation éleveurs agriculteurs n'est pas rose. Le cas mont peko interroge. Nous ne voyons aucun intérêt à situer nos populations sur les réalités des terres. Oui @peace le résultat du travail des délimitations doit être connu et diffusé avec explications à l'appui. Si je ne m'abuse plus de la moitié du temps des juges à l'intérieur se réserve au règlement des problèmes du foncier. Vraiment dommage pour nos populations qui subissent ces conflits. Je n'oublierai pas cette belle zone de Mankono avec ses grandes bandes de pintades sauvages. Vivement que l'on regarde ce problème de terres , ce bien précieux qui est entrain de subir l'orpaillage clandestin et le sciage des bois qui nous protègent. La vague de chaleur est là pour nous interpeller sur nos manquements car nous avons mis dans nos tiroirs les engagements du Durable Development, Could God help US...
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