Côte d'Ivoire : Les ex-agents déflatés et contractuels de la santé annoncent un arrêt de travail de cinq jours dans les hôpitaux sans service minimum
Les agents ce lundi à Abidjan (ph KOACI)
Les membres du Syndicat national des ex-agents déflatés et contractuels de la Santé (SYNADES) étaient en Assemblée générale extraordinaire ce week-end suite aux suspensions des mots d'ordre de grève des 19 mai 2020 ; 06 août 2020 ; 19 octobre 2021 ; 06 avril 2022 et du 25 juillet 2022.
Au terme de cette rencontre qui s'est tenue à la salle de conférence du CHU de Cocody, les ex-agents déflatés et contractuels du secteur de la Santé (médecin contractuels, IDE contractuels, aide-soignant contractuels, filles et garçons de salles, brancardiers, ambulanciers, auxiliaires en pharmacie, caissiers administratifs, etc.) ont décidé collectivement d'observer un arrêt de travail, à compter du mardi 13 décembre 2022, dans les établissements sanitaires publics sur toute l'étendue du territoire national, pour une durée de cinq jours, « sans service minimum ».
Dans la déclaration lue par le Secrétaire général adjoint 1, Tchétché Alain Françis a mentionné que la cessation de travail concerne aussi bien les services administratifs que sociaux des structures sanitaires (CHU, CHR, FSU, HG, CNTS, SAMU, PMI, IRF d'Adzopé.
Le SYNADES promet, privilégier, pendant la grève, le dialogue social avec les autorités compétentes, en vue de trouver, rapidement, une issue heureuse à la crise et suspendre le présent mot d'ordre de grève en AG, « dès satisfaction » par le gouvernement des points de revendication contenus dans les préavis de grève.
La principale raison invoquée par le SYNADES pour soutenir la reconduction du préavis de grève est que, « toutes leurs actions, y compris, la suspension des préavis, n'ont permis aucune avancée véritable des négociations » sur les points de revendication.
À côté de cela, on note, toujours selon le SYNADES, le dysfonctionnement du Comité du dialogue social du ministère de la Santé, de l'hygiène publique et de la couverture maladie universelle (MSHP CMU) ; le non-paiement de salaires allant de 03 à 12 mois et de la revalorisation de la prime de transport et de ses arriérés ; le non-versement de la prime Covid-19 pour certains agents et des arriérés de 6 mois pour d'autres, l'inexistence d'indemnités de risque sanitaire en faveur des agents contractuels.
Wassimagnon
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