Côte d'Ivoire : Jean Jacques Konadjé, auteur du livre « Attentat de Grand Bassam » propose ses recettes pour lutter contre le terrorisme
Dr Konadjé mercredi à la dédicace de son livre à Abidjan (Ph KOACI)
A une semaine de l’ouverture du procès de l’attentat terrorisme survenu le 13 mars 2016 à Grand-Bassam, le Docteur Jean Jacques Konadjé, a procédé le mercredi 23 novembre 2022, à Abidjan à la dédicace de son livre « Attentat de Bassam, dans le feu de l’action ».
La cérémonie de dédicace a eu lieu en présence de nombreuses personnalités dont la Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté, du Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé, du chef d’Etat majors des armées (CEMA) , le Général Lassina Doumbia , ainsi de l’ex CEMA lors de l’attentat, le Général Soumaïla Bakayoko.
Dans cet ouvrage de 210 pages, à travers un entretien exclusif, le général de corps d'armées, Doumbia Lassina, actuel chef d'état-Major de Côte d’Ivoire retrace l'intervention des forces de défense et de sécurité durant le premier attentat terroriste qui a ébranlé notre pays, le 13 mars 2016.
Un devoir de mémoire pour rendre hommage à toutes les victimes de terrorisme et de l’extrémisme violent.
Après la cérémonie de dédicace, Docteur Jean Jacques Konadjé, s’est confié à KOACI. Selon le spécialiste des questions de défense et de la sécurité et plus particulièrement du terrorisme, trois motivations l’ont poussé à écrire cette œuvre.
« (...) La première motivation est morale, parce que l’attentat terrorisme de Grand Bassam fait partie de notre histoire, donc il fallait écrire sur cet attentat pour ne pas oublier. La deuxième motivation, j’ai écrit par devoir intellectuel, parce que ce genre de sujet fait partie de notre nation, donc en ma qualité de spécialiste des questions de défense et de la sécurité et plus particulièrement du terrorisme, il était important d’écrire sur cet attentat. La troisième raison, j’ai voulu rendre hommage aux Forces de l’ordre et de Sécurité. Ce sont des personnes qui sacrifient leur vie pour sauver des vies et avec cette guerre contre le terrorisme, il faut quand même les valoriser, il faut mettre en honneur tout ce qu’ils font de positif », a confié l’ex-collaborateur de feu, le Premier Ministre, Hamed Bakayoko.
Pour lutter contre ce fléau qui est aux portes des frontières ivoiriennes et encré dans les mœurs, Dr Konadjé, propose dans un premier temps de le dédramatiser.
« Il faut agir sur la sensibilisation à tous les niveaux. Mieux, il faut inscrire le renseignement humain au cœur de la lutte contre le terrorisme. Pour cela, il faut faire un rapprochement entre nos populations et les forces de sécurité. Le premier agent de sécurité ici en côte d’ivoire ou ailleurs, c’est le citoyen lui-même. Il faudrait que les citoyens prennent conscience de la menace terroriste. On ne doit pas considérer le terrorisme comme un leurre, comme quelque chose qui vient de loin, mais cela fait partie de notre quotidien », a-t-il exhorté.
Pour cela, l’auteur du livre « Attentat de Bassam, dans le feu de l’action », préconise de prendre des dispositions nécessaires.
« D’abord, c’est la prévention. Il faut une réflexion stratégique profonde. Elle doit se baser sur les réalités socio-culturelles. Si des africains se sont illustrés de façon négative, c’est dû à plusieurs raisons, mais la question idéologique est au dernier plan. C’est d’abord pour des motivations sécuritaires, économiques (...) Il faut investir dans le développement local. Il faut que l’Etat occupe la place qui lui sied dans la société. C’est à cette condition qu’on pourra lutter contre le terrorisme. La réponse militaire doit être une réponse qui vient en dernière position », a conclu Dr Jean Jacques Konadjé.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Oui, le volet économique est sacro-saint dans toute stratégie sérieuse de prévention contre le terrorisme. Voilà pourquoi Ouattara et son gouvernement ont mené proactivement une contre-offensive en la matière en développant, par investissements massifs, savamment et brillamment le septentrion de notre pays. En effet, nous savons tous que le Mali et Burkina blagués par les bévues pseudo panafricanistes regrettent et sont en train d'être infestés à grande échelle... Vigilance à nos autorités car le danger approche à grands pas... L'Éternel des Armées nous protège ! Amen !
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