Burkina Faso : Terrorisme, la barre d'un million d'élèves privés d'école franchie
Le Burkina Faso vient de franchir la barre d'un million d'élèves privés d'éducation après la fermeture de plus de 5 709 selon un communiqué de Save the Children qui tire une fois de plus la sonnette d'alarme.
Le Burkina vient de franchir la barre dramatique d’un million d’enfants affectés par la fermeture des écoles en raison de la crise sécuritaire.
En effet, à la date du 31 octobre 2022, le nombre d’établissements fermés est passé de 4 258 à 5 709, soit une hausse de 1 451 structures éducatives.
Ces fermetures représentent environ 22% des structures éducatives du Burkina Faso.
Elles affectent 1 008 327 élèves, soit 490 622 filles (48,66%) et 517 705 garçons (51,34%), ainsi que 28 919 enseignants, soit 9 171 femmes et 19 748 hommes, indique le dernier rapport du Secrétariat Technique de l’Éducation en Situation d’Urgence.
Selon Benoit Delsarte, Directeur Pays de Save the Children, il s’agit d’une situation dramatique qui interpelle les autorités et les différents acteurs du secteur de l’éducation.
Pour l’heure, et vue l’urgence, il est primordial pour les gouvernants, les donateurs et la communauté humanitaire de trouver et financer des solutions alternatives immédiates pour atténuer les risques liés à cette situation, a-t-il ajouté.
Car, en plus de priver les enfants de leur droit à l'éducation et au développement intellectuel, la fermeture des classes les expose à de nombreux autres risques qui compromettent définitivement leur bien-être et leur avenir.
Save the Children a rappelé que la pleine mise en œuvre de la Déclaration sur la Sécurité dans les Ecoles (DSE) par tous les acteurs concernés est une condition indispensable à la protection du droit à l’éducation pour tous les enfants, surtout ceux vivant dans les zones impactées par les crises et les conflits.
Boa, Ouagadougou
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J'inviterai le camarade @Ubiquismus à réagir sur cet article à sa convenance bien entendu. Voici exactement ce que je craignais et pointais du doigt lors de notre dernier échange d'idées. Voici ce qui arrive avec l'extrémisme et la brusque rupture car le plus faible en pâtit toujours dans ces cas. Voici des générations d'enfants Burkinabè, PAS FRANÇAIS, sacrifiés et qui doivent fuir. Le territoire s'est rétréci davantage depuis l'arrivée des bidasses avec leur rhétoriques extrémistes anti-français. Pareil au Mali. Voici juste UNE conséquence effroyable de l'ignorance, l'inculture et la minabilité de ces nouveaux bidasses qui sont venus surfer sur des idées populistes et les émotions des populations pour prendre le pouvoir. Oui, on va s'affranchir de toute puissance occidentale MAIS on n'a pas besoin d'être anti-français ou anti-cela... L'extrémisme et le radicalisme au départ quand on cherche à construire des muscles sont en tout temps et tout lieu contre-productifs. Les Chinois l'ont bien compris et aujourd'hui, et ils ont des muscles pour ainsi dire. Pour finir, il y'a un proverbe africain qui dit en l'occurrence : "N'insulte pas le crocodile alors que tu n'as pas encore traversé ou fini de traverser la rivière." Un autre dans le même sens dit : "N'insulte pas ton guide de la chasse avant le couché de la nuit !" A bon entendeur !
Plutôt lire : ... avant le coucher du soleil...
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