Burkina Faso : Lutte antiterroriste, « certains partenaires n'ont pas toujours été loyaux », pense le premier ministre
Kyelem de Tembela
Le premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire Kyelem de Tembela, a dit penser que "certains partenaires n'ont pas toujours été loyaux" dans la lutte contre le terrorisme qui gangrène le pays depuis 2015.
« Nous pensons, peut-être à tort, que certains partenaires n’ont pas toujours été loyaux. Comment comprendre que le terrorisme gangrène notre pays depuis 2015, dans l’indifférence, si ce n’est avec la complicité de certains de nos prétendus partenaires. Où trouvent-ils les armes, les munitions, le carburant, l’argent qu’ils ont à profusion ? », a déclaré le chef du gouvernement burkinabè, faisant lecture de sa déclaration de politique générale face aux députés de l'assemblée législative de Transition.
« Comment des pays qui ont le contrôle de l’espace, avec des moyens modernes de détection, ne peuvent-ils pas, s’ils sont nos vrais amis, nous donner les renseignements nécessaires sur les agissements et les mouvements de ces terroristes ? », a poursuivi M. Kyelem de Tembela.
Et d'ajouter : « N’avons-nous pas été jusque-là trop naïfs dans nos relations avec nos partenaires ? Sans doute. Une introspection s’impose ».
« Nous essayerons, autant que possible, de diversifier nos relations de partenariat jusqu’à trouver la bonne formule pour les intérêts du Burkina Faso. Mais, il ne sera pas question de nous laisser dominer par un partenaire, qui qu’il soit », a-t-il déclaré.
Selon le premier ministre, « dans la lutte contre le terrorisme, il revient aux Burkinabè, et à eux seuls, de défendre leur patrie en danger. Avec bien sûr le soutien bienveillant de tous ceux qui voudront nous accompagner ».
Ces déclarations du premier interviennent au lendemain d'une manifestation de plusieurs milliers de personnes réclamant le départ de la France, particulièrement des soldats français basés à Kamboinsin.
Selon Apollinaire Kyélem de Tembela, ces soldats sont présents au Burkina Faso en vertu d'un accord entre l'état burkinabè et l'État français pour la lutte contre l'insécurité au Sahel.
Ces Forces françaises apportaient du secours en transport les blessés et des malades et intervenaient sur les lieux de combat, exclusivement sur demande des autorités burkinabè, a expliqué le premier ministre, selon qui depuis un certain temps, « on n'a plus recours à eux ».
« On évite de recourir à eux, mais de nous concentrer sur nos propres moyens de lutte et de combat », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, a-t-il souligné, le Burkina Faso explore la potentialité d'autres partenariats
« C'est peut-être parce que nous ne sommes pas encore en rapport avec certains pays que d'autres cherchent à nous dominer », estime-t-il.
« Si nous nous donnons d'autres horizons, du coup, les étaux qui nous enserrent vont se desserer parce qu'il y aura d'autres possibilités », a-t-il conclu.
Boa, Ouagadougou
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