Côte d'Ivoire : Bouaké, des acteurs de 7 régions outillés par le MIRAH sur le code de la santé publique vétérinaire
Des participants écoutant l'exposé du Docteur Kallo Vessaly (ph KOACI)
Pour mettre à la disposition de sept régions de la Côte d'Ivoire notamment le Gbêkê, la Marahoué, le District Autonome de Yamoussoukro, le Gôh, le Hambol et le Haut-Sassandra les textes législatifs et réglementaires pouvant leurs permettre d’agir en toute légalité et de protéger les populations contre les maladies animales, un atelier a été organisé ce jeudi 10 novembre 2022 à Bouaké, capitale de la région de Gbêkê, par le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH).
Eu égard à l'importance du sujet, l'atelier organisé dans la salle des conférences d'un hôtel situé au quartier Air France ce jour là, a enregistré la présence de la société civile, les associations d'éleveurs, les agents et directeurs départementaux du MIRAH, les préfets de départements des sept régions et le corps judiciaire. Ces derniers aurons la charge de faire appliquer ces textes législatifs et réglementaires.
Concernant les éleveurs, l'on apprend à travers cet atelier, qu'ils doivent connaître leurs obligations et droits. Par ailleurs, l’administration devrait à son tour, connaître les mesures essentielles à mettre en œuvre, à faire appliquer ces textes.
Outre les mesures édictées, la dangerosité de la rage, une maladie hautement mortelle, a fait l'objet d'une projection de vidéo. Cette maladie notons-le, ne peut être vaincue que par la vaccination des humains et des animaux, à savoir les chiens et les chats. En Côte d’Ivoire, cette maladie selon Docteur Kallo Vessaly, directeur des services vétérinaires au MIRAH, occasionne par an entre 500 et 580 décès, surtout chez les enfants de moins de 15 ans et dans le monde, une personne meurt toutes les 9 minutes, l’Afrique et l’Asie étant les continents les plus touchés.
« C’est un code qui a été adopté depuis le 30 décembre 2020 qui n’est pas totalement connu par les acteurs. Ces différentes réglementations avaient ressorti certaines insuffisances dans notre réglementation, un peu caduque qui ne prenait pas en compte certaines dispositions internationales. Il fallait donc moderniser cette réglementation. Travail qui a pris sept ans et aboutit au nouveau code de santé public vétérinaire subdivisé en sept lignes et 296 articles. Tout cet arsenal législatif et réglementaire, donne un support légal à la politique nationale de développement de l’élevage pour qu’elle puisse se dérouler en tenant compte du contexte et de toutes les contraintes qui peuvent entraver son développement...» a fait savoir Docteur Kallo Vessaly, directeur des services vétérinaires au MIRAH, expliquant que cet atelier vise essentiellement à vulgariser le code de santé publique vétérinaire.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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