Burkina Faso : Le gouvernement réfute des allégations de violences contre des civils à Djibo
Le gouvernement burkinabè a réfuté ce samedi des allégations de violations des droits humains à Djibo, dans la province du Soum, région du Sahel, où le 14e régiment interarmes (RIA) mène des opérations contre les groupes armés terroristes (GAT).
Selon le ministre de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, le 10 novembre, le Gouvernement a été saisi par le Bureau pays du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) au Burkina Faso, pour des allégations de violations supposées de Droits humains.
Dans sa note d’information, le Bureau indique que « le 9 novembre 2022, vers 14 heures, le 14e Régiment Interarmes de Djibo aurait tiré des obus sur les villages de Holdé, Yaté, Ména et Dabere-Pogowel, situés à environ 10 km du camp militaire du Régiment et de la ville de Djibo ».
Cependant, souligne le HCDH, « aucune des sources [contactée] n’a été capable, pour l’heure, d’établir un bilan exact, mais disent qu’il y a eu plusieurs personnes tuées y compris des femmes et des enfants. Ils disent également craindre que les tirs ne se poursuivent ».
Face à ces allégations, le gouvernement burkinabé a dit rassurer « l’opinion nationale et l’ensemble de la communauté internationale que dans sa lutte contre le terrorisme le Burkina Faso est particulièrement soucieux du respect des Droits humains. »
« Chaque fois que des allégations de violations des Droits humains visent nos forces de défense et de sécurité lors d’opérations antiterroristes, des enquêtes approfondies sont diligentées, en vue de faire toute la lumière et sanctionner les auteurs de cas de violations établies », a indiqué le ministre Ouedraogo.
Selon lui, le gouvernement « n’est pas surpris par ces présentes allégations de violations graves des Droits de l’Homme, à l’encontre des Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè »
Il a rappelé que « le combat que nous menons est celui du droit à la vie pour des millions de Burkinabè ; le droit de vivre librement et dignement sur leur sol».
« Le Gouvernement est convaincu que la lutte contre le terrorisme ne peut réussir que si les acteurs engagés respectent pleinement ces valeurs, qu’eux-mêmes défendent et pour lesquelles, ils sont prêts à tous les sacrifices y compris le sacrifice ultime », a souligné le porte-parole du Jean Emmanuel Ouedraogo.
Il a enfin rappelé que « ces groupes armés terroristes sont coutumiers de la manipulation et de la désinformation, surtout lorsqu’ils sont mis en difficulté comme c’est le cas actuellement ».
Boa, Ouagadougou
Infos à la une
Que peut-on ou doit-on espérer dans un pays dirigé par des hors-la-loi bidasses de première classe ? Pouaaaahhh...
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire