Côte d'Ivoire : La plateforme PEC-CI se désolidarise de la manifestation de rue contre la vie chère du 25 novembre
Ebrin Yao Rémi ce lundi au ministère du Commerce à Abidjan (ph KOACI)
La plateforme de la société civile dénommée, Urgences ivoiriennes (URI) qui comprend une vingtaine d'organisations, aurait donné un sursis au Gouvernement ivoirien jusqu'au jeudi 24 novembre 2022 pour avoir une suite favorable à ses différentes revendications sociales relatives à la cherté de la vie, au cas échéant elle appellerait la population ivoirienne à prendre la rue le vendredi 25 novembre 2022.
La Plateforme pour l'engagement citoyen de Côte d'Ivoire (PEC-CI) qui comprend 35 Organisations, Associations, ONG et Mouvements de la Société civile présidée par Ebrin Yao Rémi a eu cet après-midi un entretien avec le Directeur de cabinet du ministre du Commerce, de l'industrie et la promotion des PME pour débattre de la question de la cherté de la vie.
Au cours de cette rencontre qui s'est tenue au cabinet, le Directeur de cabinet avait à ses côtés, Dr Ranie-Didice Bah-Koné Secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre la vie chère. Le Président de la plateforme a remis le livre Blanc de l'organisation au Directeur de cabinet afin qu'il le transmette au ministre Souleymane Diarassouba.
Au sortir de cette rencontre, Ebrin Yao Rémi a confié à KOACI que la PEC-CI n'est pas concernée par cette manifestation de rue contre la vie chère annoncée pour le 24 novembre prochain.
«Nous rassurons ici et maintenant que la plateforme des 35 organisations, Associations, ONG et Mouvements de la Société civile ivoirienne n'est pas associée ni de près, ni de loin à une quelconque manifestation ou mot d'ordre à l'endroit des populations », a déclaré, le Président.
Selon lui, depuis la création de la plateforme PEC-CI, ses dirigeants ont fait le choix d'inscrire toutes leurs actions dans un processus de Dialogue franc avec le Gouvernement afin de donner une chance à la réconciliation véritable de tous les fils et filles du pays, tel que enseigné par le père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne, feu Felix-Houphouët Boigny.
«Il est inconcevable pour le comité exécutif des 35 organisations que nous présidons de se dédire et d'associer notre image à tous mots d'ordre à l'endroit de nos populations pour une quelconque marche que ce soit qui pourrait entraîner la violence, vu que le livre Blanc promis au Président de la république le mercredi 30 mars 2022 au cours des assises sur la cherté de la vie en Côte d'Ivoire a été officiellement remis aujourd'hui au Directeur de cabinet du ministre du Commerce, de l'industrie et de la promotion des PME », a-t-il ajouté.
Pour justifier sa position, la plateforme estime qu'elle ne peut pas manifester parce que le pays n'est pas le seul concerné par le phénomène de la vie chère, mais c'est un problème mondial. Elle reconnait néanmoins que des efforts sont à faire mais ce n'est pas pour autant qu'elle va demander aux populations de descendre dans la rue.
«Nous estimons pour notre part que notre pays traverse une situation très sensible avec l'arrestation de nos 46 militaires au Mali. Nous devons tous à quelque niveau que ce soit, taire nos divergences et nous mettre ensemble pour apporter notre soutien total au Gouvernement pour éviter de mettre en péril la Paix sociale très fragile en ce moment. Trop c'est trop, beaucoup de sang a coulé, il faut donner une chance au Dialogue », a insisté, Ebrin Yao Rémi.
La plateforme dit attendre dès lors de la part du Gouvernement, des actions très concrètes en cette fin d'année 2022, car la grande majorité des populations aujourd'hui n'arrivent même plus à avoir deux repas quotidiens.
«Nous témoignons notre bonne foi et notre volonté de vouloir travailler en franche collaboration avec le Gouvernement ivoirien pour trouver des solutions idoines aux nombreux problèmes qui minent notre société. Nous attendons vivement que le ministre Souleymane Diarassouba après avoir pris connaissance du livre Blanc, puisse annoncer en cette fin d'année des décisions concrètes pour soulager nos différentes populations », a mentionné son président.
La plateforme forme demande enfin à toutes les organisations qui ont l'intention de manifester à cause de la cherté de la vie que cette situation n'est pas du fait des autorités.
Wassimagnon
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C'est sage de revenir à la raison et aux faits. Rien que les faits. Absolument que les faits. Je ne veux hasarder de parti pris ici mais il faut constater comme bien d'observateurs que le gouvernement a consenti des efforts financiers énormes pour faire face aux flambées. Salaires des fonctionnaires réajustés depuis plus de 35 à 40 ans, plafond du prix du carburant toujours au plus bas comparé à la sous-région, prix de certaines denrées essentielles contrôlés etc...etc ... Voyons ! Où est l'erreur ? Oui, où est l'erreur ?
La politique ou la stratégie chère au rdr est de casser les revendications, les grèves ou les manifestations par la corruption d'une partie des mécontents. Cela à toujours été leur stratégie honteuse depuis qu'ils ont pris le pouvoir par les armes. Soit on casse les manifestations soit on les interdit. Un régime barbare allergique à la démocratie et à l'état de droit. 2025 est votre terminus. Tampiri
Je crois qu'il faut à notre niveau chercher les voies et moyens pour ne plus subir ce genre de situation. Il faut lutter contre la vie chère de façon pratique. Nous sommes dans les campagnes et personne ne vient nous expliquer ce qui se passe. Les élus et autres ne nous disent rien. Nous n'avons jamais vu la responsable de la lutte contre la vie chère. Il faut arrêter de voir le diable partout. Personne ne veut brûler son pays,une manifestation est un droit et bien encadrée ne crée pas le désordre. Arrêtons ces bureaucraties de ventre et d'intérêts personnels. Le remplissage des matrices et des livres bleus dans les bureaux climatisés ne nous diront pas que trois régimes de banane qui coûtaient 1000 F au village font désormais 5000 F. Nous avons besoin de retenues d'eau,de l'énergie solaire à moindre coût,des routes pour aller dans nos champs et des camions pour sortir et écouler nos productions. Nous subissons une vague de chaleur jamais vue dans nos observations empiriques et traditionnelles et nos prévisions de culture sont bouleversées, personne ne nous donne des explications. Nous sommes conscients du déséquilibre mondial mais des solutions idoines existent et nous devons nous démarquer des bavardages et travailler en synergie avec tout le monde pour vaincre notre ennemi commun, le SOUS-DÉVELOPPEMENT.. Celui qui nous critique nous éclaire et ne doit être considéré comme un ennemi... Allons. rapidement au développement DURABLE..Could God Help US...
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