Togo : Renforcement de capacités anti-terroriste à Lomé
Une partie de l’exercice de simulation (ph)
Des agents du groupement spécial des forces d’intervention de la gendarmerie nationale et de la police nationale au Togo ont pris par le jeudi 20 octobre 2022 au Centre d’Entrainement aux Opérations de Maintien de la Paix (CEOMP) à Adidogomé à Lomé à un exercice de simulation d'attaque terroriste.
L’exercice s'inscrit dans le cadre de la formation des forces de sécurité et vise non seulement à renforcer les capacités opérationnelles des forces d’intervention de la gendarmerie nationale et de la police nationale, mais aussi à prévenir d’éventuelles attaques terroristes sur le territoire national. Il a marqué la fin d’un stage de recyclage de 15 jours de 22 gendarmes et 20 policiers.
La formation des forces d’intervention a été présidée par le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le Général de Brigade Yark Damehame.
Tout en remerciant le Président de la République, Faure Gnassingbé, pour avoir favorisé la tenue de cet exercice, le ministre de la Sécurité a plaidé que l’exercice soit entretenu en vue de soulager les populations en cas d’éventuelles attaques terroristes. Il a convié les commandants d’unités à continuer le travail dans cette dynamique pour avoir l’automatisme.
L’exercice de simulation a consisté en une tuerie de masse dans le village de combat du CEOMP et une prise d'otages et l’intervention des forces d’intervention, le tout soumis à une appréciation des instructeurs.
Selon une publication du ministère des Armées, cet exercice de simulation fait suite à une formation technique d’intervention effectuée par le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) et la Recherche Assistance Intervention Dissuasion (RAID), deux unités spéciales françaises, au profit du Groupement Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GSIGN) et du Groupement d’Intervention de la Police Nationale (GIPN) togolaises.
Rappelons que le Togo a subi au moins cinq attaques terroristes, dont deux meurtrières depuis novembre 2021 dans l’extrême-nord du pays, en proie à des incursions des groupes djihadistes qui s’infiltrent à partir du Burkina Faso.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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