Côte d'Ivoire-Burkina : Malgré la fermeture de la frontière entre les deux pays, le commerce illicite y gagnerait du terrain
La frontière (DR)
Depuis l’avènement de la pandémie à Coronavirus, des mesures de restrictions ont été prises par les autorités ivoiriennes dont la fermeture des frontières terrestres avec les pays voisins dont le Burkina Faso.
Malgré cette fermeture et comme constaté avec des individus qui quittent le pays des hommes intègres pour venir piller les forêts classées ivoiriennes jouxtant la frontière avec leur pays, l’opinion est en mesure de s’interroger si cette décision en vaut encore la peine?
Comme nous le mentionnons, cette fermeture des frontières et selon nos informations profiterait à certains individus.
« À la frontière Côte d’Ivoire-Burkina, le mal sévit. Accéder à la Côte d’Ivoire est un véritable parcours du combattant. Un commerce illicite gagne du terrain. Chaque jour que Dieu fait, les populations vont et viennent de ce pays. Mais, comment ? L’argent coule. Il faut se faire transporter par une moto et traverser la forêt avec tout le risque possible car les terroristes et les bandits y sont. Quitter Ouagadougou pour Abidjan, le transport a triplé pour la simple raison que les transporteurs doivent soudoyer plusieurs entités voire des Forces de Défense et de Sécurité (FDS)", déplore une source burkinabée.
Concernant la COVID-19 qui a poussé Abidjan à fermer sa frontière avec ses capitales voisines, pour pas grand-chose finalement, le point de la situation fait par le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, le mercredi 19 octobre 2022, donne ceci :
« 26 nouveaux cas de Covid-19 sur 535 échantillons prélevés, soit 4,8% de cas positifs, 19 guéris et 0 décès. À la date du 19 octobre 2022, la Côte d’Ivoire compte donc 87 657 cas confirmés dont 86 759 personnes guéries, 827 décès (de la covid ou avec la covid, ndlr) et 71 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 1 638 275 sur une population de près de 25 millions d’habitants. »
Cette décision interdisant le déplacement des personnes entre les différents pays a impacté l’économie des pays. Avec le temps, on se rendra compte que cette maladie n'était de un pas si dangereuse au regard de son infime taux de létalité, inférieur à 1%, c'est pour dire, et de deux sujettes à des dépenses surdimensionnées sous prétexte desquelles d'importantes affaires auraient été faites.
Pourquoi ne pas ainsi lever aujourd’hui cette mesure de la fermeture de la frontière avec des États de la Sous-région, notamment le Burkina Faso ?
Donatien Kautcha, Abidjan
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