Mali : La France rejette les graves accusations de Bamako à l'ONU, Diop demande une session pour présenter des preuves
Diop mardi à l'ONU
Par la voix de leur ministre des Affaires étrangères, les autorités maliennes ont, hier à l'ONU, accusé l'État français d'actes « graves d'agression et d'espionnage » et qu'il a partagé des renseignements et laissé du matériel au profit d'organisations criminelles.
Abdoulaye Diop s'est par ailleurs déclaré surpris que le rapport du secrétaire général « ait passé sous silence » la saisine du Conseil par le Mali le 15 août dernier pour « des tentatives de déstabilisation et des violations répétées de l'espace aérien du Mali par les forces françaises ». Soit « des actes d'agression d'une extrême gravité », dit-il, qui ne doivent pas rester sans suite.
En réponse, l'État français, par la voix de son ambassadeur à l'ONU, a qualifié les propos maliens de « mensonges » et diffamations, demandant à répondre pour « rétablir la vérité » : « Accusations mensongères et diffamatoires. Accusations graves et infondées. La France n'a jamais violé l'espace aérien malien. » « Je conteste formellement toute violation du cadre juridique bilatéral », a martelé Nicolas de Rivière.
Le diplomate rappellera également les circonstances du déploiement de la force Barkhane, sa mission, rappelant que durant neuf années, la force Barkhane avait été déployée à la demande du gouvernement malien d'alors (IBK, ndlr), chassé par une junte militaire sous influence russe actuellement au pouvoir.
Reprenant la parole avant la clôture de la session, le diplomate malien a annoncé renouveler la demande d'une réunion spécifique du Conseil de sécurité de l'ONU pour présenter « des preuves concrètes ».
Outre le spectacle des joutes verbales à l'ONU et le dossier de la prise en otage de 46 soldats ivoiriens envoyés en mission onusienne en juillet dernier, au Mali, la situation sur le terrain est de plus en plus préoccupante. La classe politique est menacée, l'opinion muselée et la population réduite à la fatalité de l'impuissance face à une crise sociale et économique sans précédent.
Infos à la une
La junte maraka fantoche avec leur diplomate sénégalais ne tiendront pas longtemps.
Il fallait qu'il présente ses preuves en même temps que de bavarder, des vrais plaisantins ces Maliens.
vous pensez les gens ont votre temps alors que votre pays est envahi a plus de 70 % et je suis gentil. Les maliens restez la a chanter Mali Bah ( le grand mali) toute la journée ce qui est certain à la fin de l'annee scolaire chaque pays verra sa note sortir sur le listing accroché a un mur y'aura personne pour aller chialer . l'onu a le time d'organiser des reunion chaque jour que vous avez un journal, un prospectus a montrer lol
C'est un principe élémentaire qu'une institution judiciaire examine une plainte avant de dire si elle est non fondée. Chez les humains, il existe des gens qualifiés pour dire le droit. Ce ne sont pas des déclarations médiatiques qui remplacent l'institution judiciaire...On se croirait dans "un film western". Après, c'est pour venir donner des leçons aux pays africains qui seraient des sauvages, ...où l'institution judiciaire ne fonctionnement pas correctement. pfff !!
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire