Togo-Côte d'Ivoire : Situation pour le restant des réfugiés ivoiriens du camp d'Avépozo
Ivoiriens désormais sans statut de réfugiés (ph)
Le camp des réfugiés d’Avépozo à Lomé au Togo a vu ses portes être fermées et ses derniers occupants, des Ivoiriens qui ont choisi de ne pas retourner pour l’heure au bercail, ont été contraints de vider les lieux.
En effet, des éléments de la gendarmerie nationale togolaise ont procédé le vendredi 14 octobre dernier à un démantèlement des structures existantes sur le site. Cette action est intervenue suite aux refus des réfugiés de se plier aux recommandations des autorités à quitter les lieux.
Le statut de réfugié de quelque 400 ivoiriens résidant dans le camp à Avépozo a expiré le 30 septembre 2022. Ces réfugiés ont décliné l’appel au rapatriement volontaire en Côte d’Ivoire.et préfèrent continuer par résider dans le camp pour cause supposée des irrégularités dans le processus de leur intégration dans la société togolaise par le HCR.
Obligés de quitter le site du camp, les réfugiés ivoiriens ont dû pour certains se trouver des abris temporaires et de fortunes tandis que d’autres se sont repliés chez de bonnes volontés en attendant de trouver un lieu où s’établir.
Le camp des réfugiés d’Avépozo au Togo a été créé en 2011, pour gérer l’afflux massif des réfugiés ivoiriens au Togo. Le site se situe à l’est de la capitale togolaise, sur l’axe Lomé-Cotonou, en bordure de mer.
En lien avec cette de réfugiés ivoiriens, rappelons que le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, a recommandé aux États qui accueillent des réfugiés ivoiriens de lever leur statut de réfugié et de faciliter leur rapatriement volontaire, leur réintégration, l’acquisition de la résidence permanente ou la naturalisation pour ceux qui souhaitent rester dans les pays d’accueil.
Selon le HCR, la recommandation d’appliquer les clauses de cessation issues de la Convention de 1951 sur les réfugiés se fonde sur une analyse approfondie de la situation en Côte d’Ivoire, entre autres l’amélioration de la situation sécuritaire, l’adoption d’une loi d’amnistie en décembre 2018, la libération d’un certain nombre de membres de l’opposition détenus et le retour de dirigeants de l’opposition de premier plan depuis février 2021, notamment l’ancien président Laurent Gbagbo.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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