Ouganda : Museveni prive son fils de Twitter après ses tweets polémiques
Le fils du président ougandais Yoweri Museveni, Muhoozi Kainerugaba, a été prié de quitter le réseau social américain Twitter.
Désormais, Muhoozi Kainerugaba ne pourra s'exprimer sur les réseaux sociaux que de sujets concernant le sport, c'est ce qu'a affirmé le chef de l'État ougandais Yoweri Museveni conscient du tollé provoqué par les tweets provocateurs de son fils aîné.
"Il va quitter Twitter. Nous avons eu cette discussion. Twitter n'est pas un problème. Le problème, c'est ce que vous tweetez", a-t-il déclaré dans une interview accordée à une chaîne de télévision locale ougandaise.
"Parler d'autres pays et de la politique de l'Ouganda est quelque chose qu'il ne devrait pas faire et qu'il ne fera pas", a ajouté M. Museveni.
Le général <<twitter>> ne pourra rester sur les réseaux, à condition de se limiter à des commentaires sur le sport, par exemple.
Avant ses excuses publiques, le fils du président avait notamment suggéré qu'il lui faudrait, à lui et son armée, pas "deux semaines" pour s'emparer de la capitale kényane Nairobi.
Il avait également reproché à l'ancien chef de l'Etat kényan Uhuru Kenyatta de ne pas s'être représenté à présidentielle d'août, alors que la Constitution lui interdisait de faire plus de deux mandats.
Ses propos peu amènes lui ont valu d'être remplacé à son poste de commandant des forces terrestres par le président qui a néanmoins défendu son fils, le qualifiant de "très bon général".
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