Côte d'Ivoire : 3000 personnes encadrées par Diabo Ville émergente, un exploit de Rébecca Yao salué par la SE du CCESP en visite à l'Usifem
La présidente de Diabo Ville Émergente et la SE du CCESP dans les locaux de l'Usifem à Diabo (ph KOACI)
La Secrétaire Exécutive (SE) du Comité de Concertation État-Secteur Privé (CCESP) dame Mariam Fadiga Fofana, a effectué une visite à l'Usine des Femmes (Usifem) de Diabo, une unité de production du Riz local, de manioc et ses dérivés et autres maraîchers, le vendredi 14 octobre 2022. Cette visite a été guidée par la présidente de l'association Diabo Ville Émergente, Rébecca Yao.
C'était à l'occasion des journées économiques de la région de Gbêkê organisées par la Chambre du Commerce et de l'industrie de Côte d'Ivoire (CCI-CI) en partenariat avec le CCESP, les 13 et 14 octobre 2022 au centre culturel Jacques Aka de Bouaké. Après une visite guidée, dame Mariam Fadiga Fofana s'est dite très heureuse du parcours formidable et des prouesses de l'infatigable Présidente Rébecca Yao. Cette visite, a été une aubaine pour la promotrice de l'autonomisation des femmes de Diabo, d'étaler les difficultés que ses femmes productrices, membres de sa structure et elle, rencontrent sur leurs parcours.
La présidente de Diabo Ville Émergente, Rebecca Yao s'est réjouie de recevoir la secrétaire exécutive du CCESP. Elle a aussi expliqué les défis à relever en tant que femme avant de révéler que la richesse de la région de Gbêkê se trouverait à Diabo.
« Nous sommes très heureuses de recevoir la Secrétaire Exécutive du CCESP dans le cadre des journées économiques de la région du Gbêkê. Qui parle de renaissance économique parle de création de richesses. Et créer la richesse, il faut valoriser les ressources naturelles. Ici, nous sommes en zone rurale, nous pensons que l'essentielle de la richesse dans la région de Gbêkê se trouve chez nous (Diabo Ndlr). Donc il est important pour nous de lui montrer ce que nous avons déjà commencé à faire. On dit que les femmes représentent 43% de la main d'œuvre agricole. Ce qui veut dire que les femmes sont prêtes et contribuent. Elles ont montré leur potentiel, donc elles ont besoin d'être encouragées à prendre leur part dans l'effort de l'autosuffisance alimentaire et aussi montrer que ce sont des actrices économiques fiables et qui peuvent relever des défis.» a-t-elle indiqué.
Un parcours fort apprécié par la secrétaire exécutive du CCESP, reconnaissant les efforts consentis de Rébecca Yao à l'endroit de ces braves femmes rurales, Mariam Fadiga Fofana a décidé de s'inspirer de l'expertise et du dynamisme de la présidente de l'association Diabo Ville Émergente, et a promis surtout leur venir en aide enfin de produire en très grande quantité des produits naturels, pour mieux promouvoir ces produits agricoles locaux pour le développement du département de Botro.
« En marge des journées économiques dans la région de Gbêkê, nous avons souhaité rendre visite à Rébecca Yao qui est à la tête de l'association Diabo Ville Émergente. Depuis Abidjan, nous suivons ce qu'elle fait. Nous avons trouvé l'opportunité sur place de venir voir le travail qu'elle a abattu et qu'elle continue d'abattre. J'avoue que nous-mêmes, nous ne sommes pas à son niveau. Encadrer plus de 3 000 femmes, c'est beaucoup de chose que nos autorités doivent regarder, les autorités locales doivent regarder parce que 3 000 femmes en direct c'est plus de 300 personnes qui vivent de cette activité. Nous avons décidé de venir voir et nous en inspirer. Et très bientôt, nous allons faire des partages d'expérience. Son parcours mérite d'être partagé. Aujourd'hui, s'il y a d'autres personnes qui veulent faire la même chose, on n'a plus besoin de recommencer. Avec elle, on gagne du temps. Elle va nous épargner toutes les difficultés. C'est pour cela que les pionnières comme elle, on a besoin de les encourager.» a fait remarquer la secrétaire exécutive du CCESP.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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