Ghana : Risque de disparition de 17 partis politiques
Des militants d’un parti politique (ph archive)
Certains partis politiques au Ghana risquent de voir leur récépissé leur être retiré pour cause des manquements liés à leur représentativité dans le pays.
En lien avec l’épée de Damoclès qui pèse sur ces partis politiques, la Commission Electorale (CE), l’instance indépendante ayant non seulement en charge l’organisation des élections mais aussi la gestion des formations politiques, on apprend que 17 partis politiques n'ont pas de présence régionale et nationale dans le pays.
Partis indexés
Les partis politiques concernés dans ce cas de figure sont au nombre de 17. Ils sont d’une part le Parti Populaire Démocratique (DPP), le Parti du Front Uni (UFP), le Parti Uni pour le Développement (UDSP), le Parti Populaire (YPP), le Mouvement Uni du Ghana (UGM) et le Parti de la Liberté Démocratique (DFP).
Le reste des partis dans le collimateur de l’organe de gestion des partis politique sont d’autre part le Parti de la Nouvelle Vision (NVP, le Parti Républicain Démocratique du Ghana (GDRP), le Parti National Ghanéen (GNP), le Parti de l'Unité du Pouvoir (PUP), le Parti Progressiste Uni (UPP), le Démocrates patriotiques réformés (RPD), le Parti d'action populaire (PAP), le Parti de la Renaissance unie (URP), le Parti National de la Réforme (PNR), et le Parti Unifié (ULP).
Griefs, contrôle et délai
Comme griefs retenus contre les 17 partis politiques considérés comme dormant, la CE a relevé dans leur existence le défaut de représentativité régionale et nationale a. Ce constat a été établi par la CE a la suite d’une évaluation nationale menée du 16 mai au 09 juin 2022 conformément à l'article 15 de la loi 574 de 2000 et qui porte la charte des partis politiques.
Cette loi oblige la CE à retirer aux partis politiques les récépissés de ceux qui n'ont pas de bureaux aux niveaux national et régional.
Afin de corriger le défaut de représentativité des partis susmentionnés, la Commission Electorale leur a donné un délai qui court jusqu'au jeudi 20 octobre 2022 afin qu’ils prouvent par écrit le pourquoi leurs récépissés ne devraient pas être annulés en vertu de la loi sur les partis politiques de 2000.
Soulignons que bien que le Ghana regorge plusieurs partis politiques, le système politique du pays à tendance à fonctionner autours d’un bipartisme. Le pouvoir s’alterne depuis l’amorce de l’ère démocratique en 1992 entre le parti NPP au pourvoir et le NDC, le principal parti de l’opposition ghanéenne.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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