Côte d'Ivoire : Kigali, Bictogo partage l'expérience de son pays sur les questions liées au sexe à la 145ᵉ Assemblée de l'UIP
Bictogo mercredi à Kigali
Débutées le mardi à Kigali, les assises de la 145ᵉ Assemblée de l'Union Interparlementaire (UIP) ont été marquées hier par les interventions des présidents des Assemblées nationales et chefs de parlements de pays membres.
Ils ont partagé leurs expériences en matière de prise en compte des questions liées au genre dans leurs pays respectifs.
Prenant la parole à cette tribune, Adama Bictogo, Président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire a fait l'état des lieux de la question du genre dans son pays, évoquant, au passage, les actions menées par l'exécutif et le pouvoir législatif ivoirien.
Au titre des actions initiées par l'exécutif, il a indiqué que son pays regorge de nombreuses potentialités féminines grâce au leadership éclairé d'Alassane Ouattara, Président de la République.
Selon le député d'Agboville, la situation de la femme a bénéficié d'un accompagnement volontariste et pragmatique qui la place au cœur de son action à travers la recherche de l'égalité entre les deux sexes.
« Cette volonté se matérialise par différentes actions qu'il a pu initier depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays pour l'épanouissement des femmes. Il s'agit, entre autres, de la création d'un compendium des compétences féminines et de la réforme constitutionnelle de 2016 qui inscrit, dans ses dispositions pertinentes, la protection et la promotion des droits de la femme, notamment sur les questions de parité », a-t-il ajouté.
L'homme d'affaire a fait un clin d'œil à la Première Dame de Côte d'Ivoire qui selon lui, ces actions viennent renforcer le dispositif existant, en prenant exemple sur le FAFCI.
«C'est le cas du fonds d'appui aux femmes de Côte d'Ivoire (FAFCI) qui sous la houlette de la Première dame Dominique Ouattara permet aux femmes ivoiriennes d'accéder à des ressources financières à coût réduit pour se lancer dans des activités génératrices de revenus et de bénéficier de diverses formations. À ce jour, ce projet concerne plus de 250 000 femmes et est doté d'un budget d'environ 22 millions d'euros, ce fonds sera porté à 45 millions d'euros en 2025 .... En complément à ces actions, la Fondation Children Of Africa de la Première dame Dominique Ouattara porte également une attention particulière aux jeunes filles privées d'éducation scolaire ainsi qu'au bien-être de l'enfant et de la mère dans le cadre de l'accès aux soins de santé », s'est justifié, le Président du parlement ivoirien.
Adama Bictogo a ajouté, la participation de la Côte d'Ivoire « au projet d'autonomisation des femmes et du dividende démographique au Sahel (SWEDD) » dont l'objectif a été d'accélérer « la transition démographique et de réduire les inégalités de genre dans la région de la bande sahélienne.
Au titre des efforts du pouvoir législatif, celui qui semble ne plus cacher ses ambitions au regard de son agenda et son ultra communication, a rappelé, la mise en place, « depuis 2014, du caucus des femmes parlementaires qui permet de prendre en compte la question du genre et de promouvoir en conséquence les droits des femmes au sein du Parlement ivoirien ».
Il reconnait que nonobstant toutes ces mesures et actions encourageantes, des efforts doivent encore être faits ».
Il a précisé que les préoccupations « environnementales, sécuritaires, économiques » qui occupent les devants de l'actualité internationale ne « doivent pas occulter le rôle central que les femmes doivent jouer dans les sociétés, car elles constituent le socle de la stabilité »
Bictogo a en définitive, lancé un appel vibrant et solennel à tous les Parlementaires présents et à tous les décideurs politiques de partout à travers le monde à œuvrer pour une inclusion de plus en plus croissante et visible des femmes, mais aussi des jeunes, des minorités et des personnes vulnérables, dans les mécanismes de décisions des pays pour aboutir à une société plus harmonieuse, résiliente et pacifique.
Wassimagnon
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Bictogo essaye, prend des postures, mais au constat ne génère aucune adhésion populaire. Le souci des gens qui n'ont pas de réelle base politique de terrain, mais qui pensent qu'avec leur richesse mal acquise, ils peuvent acheter la popularité, un peu comme Billon ou Thiam, même combat.
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