Mawa Kourouma

Les brevets d'invention des personnes physiques sont subventionnés par l'Etat. Au lieu de 630 mille FCFA, ils sont établis à 62 mille FCFA. Le représentant de l'office ivoirien de la propreté intellectuelle (OIPI) a donné l'information aux membres de la Confédération patronale unique des petites et moyennes entreprises de la Côte d'Ivoire (CUP-PME-CI) à l'occasion de la première table ronde organisée par Mawa Kourouma, présidente du Business club de ladite Confédération. Il a cependant indiqué que la marque n'est pas subventionnée.

Cette première table ronde s'articulait autour du thème « Promouvoir et optimiser la valeur des exportations et des services de la Côte d'Ivoire » et elle a vu également la participation d'un représentant du COFACE et de Boni Franck, président de la filière Accompagnement de la CPU-PME.CI, expert-comptable.

« Je pense qu'on a beaucoup appris, notamment sur les protections de nos brevets et de nos inventions. Nous étions persuadés que c'étaient très chères, que c'étaient inaccessibles. Avec le représentant de l'office ivoirien de la propreté intellectuelle. Nous avons appris que ce n'était pas 600 mille FCFA mais 60 mille FCFA. Nous encourageons nos PME à vraiment se tourner vers les organismes qui peuvent les aider parce que, il est important de se protéger. C'est compliqué de vendre à l'extérieur et de voir nos produits qui sont détournés. Nous inventons des choses, mais nous n'en profitons pas. Nous ne créons pas la richesse chez nous », a expliqué, Mawa Kourouma, expert-comptable en Côte d'Ivoire et en France, spécialisée dans l'accompagnement des PME, Présidente du Business club de la Confédération patronale unique des petites et moyennes entreprises de la Côte d'Ivoire (CUP-PME-CI).

Au cours de cette rencontre, les panélistes ont débattu des normes, de la qualité, du marketing, de Réseaux, de standards internationaux.

« Nous avons eu des échanges assez riches et nous avons appris beaucoup de choses en ce qui concerne la protection de nos produits à l'extérieur. Une protection géographique, c'est-à-dire quand le processus sera arrivé à terme, on ne trouvera plus d'Attiéké made in china par exemple. Cela est important pour nous. Nous avons échangé sur le fait qu'on aille groupé parce qu'ensemble, nous sommes forcément plus fort et nous sommes moins fragiles. Nous avons bien compris. Nous avons échangé sur le fait qu'on doit se renforcer en interne et ne pas forcément tout attendre de l'État. L'État nous aide, mais nous devons nous organiser aussi. Personne n'a la solution tout seul, il faut qu'on réfléchisse, il faut qu'on s'entoure de bonnes personnes qui vivent les problèmes au quotidien, qui peuvent nous apporter des solutions », a ajouté, l'expert-comptable.

Mawa Kourouma a enfin exhorté les responsables des PME de se faire accompagner par une assurance qui va couvrir les risques s'ils veulent aller vendre à l'extérieur leurs produits.

« Pour aller vendre à l'extérieur, il faut qu'on soit accompagné par une assurance qui va couvrir les risques. Il faut que nous protégeons nos brevets, nos produits, nos inventions et notre patrimoine, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur avec la ZLECAF qui arrive et qu'on soit plus fort pour aller à l'extérieur », a conclu l'expert-comptable.

Wassimagnon