Côte d'Ivoire : CMU, le Ministre Adama Camara admet qu'il y a quelques problèmes, mais ils ne sont pas insolubles
Le Ministre Adama Kamara et Guy Vincent mercredi à Abidjan (DR)
La Couverture Maladie Universelle (CMU) annoncée depuis Houphouet, est désormais une réalité en Côte d'Ivoire. Elle est, à l'image de Pays comme la France qui en fait une de ses premières fiertés, obligatoire depuis peu.
Ainsi, la preuve de l’enrôlement à la Couverture Maladie Universelle, à savoir la carte d’assuré de la Couverture Maladie Universelle délivrée par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, à défaut, le récépissé d’enrôlement ou l’attestation de droit délivré par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, doit être présentée pour les opérations suivantes : le retrait du passeport et du permis de conduire ; l’inscription aux examens et concours d’entrée à la Fonction Publique, à la Police, à la Gendarmerie et dans l’Armée ; l’inscription des étudiants dans les universités et grandes écoles publiques et privées ; l’inscription des élèves âgés de plus de seize (16) ans dans les lycées, collèges et établissements d’enseignement technique et professionnel publics et privés ; le recrutement dans le secteur public et parapublic ; le recrutement dans le secteur privé ; l’accès aux programmes sociaux financés par l’État ; l’accès aux programmes de soutien à l’emploi et aux activités génératrices de revenus financés par l’État.
Cette mesure qui révolutionne le système social ivoirien, vise à garantir le déploiement complet du système obligatoire de couverture du risque maladie qu’organise la CMU au profit des populations vivant en Côte d’Ivoire, justifie le Gouvernement. Mais comme tout changement radical, le temps de la mise en place du nouveau modèle se heurte à des difficultés parfois techniques, passagères.
C’est dans ce cadre que, Maître Adama Kamara , Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, a engagé, le mercredi 5 octobre 2022 à la MEG-VIE, la Conférence des Evêques Pentecôtistes et Évangéliques de Côte d’Ivoire (CEPE-CI) à vulgariser les produits de protection sociale que sont la Couverture Maladie Universelle (CMU) et le Régime Social des Travailleurs Indépendants (RSTI) auprès de la communauté chrétienne.
« Je viens vous parler de deux instruments de protection sociale qui vous aideront à améliorer les conditions de vie des populations", a lancé Maître Adama Kamara dès l’entame de son exposé sur les instruments de protection sociale. Il les a invités à souscrire aux produits de sécurité sociale que sont la CMU et le RSTI.
Avant d’inviter cette communauté à adhérer et souscrire à ces deux (2) mécanismes de sécurité sociale, le Ministre a souhaité expliquer aux évêques les enjeux avantageux que regorgent ces nouveaux produits conçus par le Gouvernement aux fins de permettre aux populations du secteur informel de bénéficier, eux aussi, d’une pension de retraite et de se soigner à moindre coût.
Évoquant le débat sur la CMU dans son fonctionnement actuel, le Ministre admet qu’il y a des problèmes qui pourront avoir des solutions.
« « Oui, il y a quelques problèmes, mais ils ne sont pas insolubles. », a-t-il indiqué.
Selon un confrère, le Ministre a soutenu que le régime des travailleurs indépendants qui n’existait pas avant de 2012, permet, en cas de retraite, d’avoir une pension à vie. Durée de la cotisation : 10 ans. Si vous cotisez pendant 10 ans, vous avez une pension à vie. Une pension à partir de 60 ans.
« (...) une fourchette entre 30 mille et 180 mille. Si vous cotisez durant longtemps, vous avez une pension par capitalisation. Le régime social du travailleur indépendant répare une injustice sociale. Seuls les fonctionnaires avaient la pension », a-t-il dit, avec sans nul doute une pensée taquine pour le porte-parole du PDCI, lui-même ancien fonctionnaire, qui, dans le cadre du jeu politique local, s'en prenait à cette mesure.
Revenant sur la CMU, il a expliqué que, elle est une chaîne de solidarité en matière de santé. Elle est basée sur la règle selon laquelle, les cotisations des biens portants servent à soigner ceux qui sont malades. La CMU est obligatoire, la cotisation par personne et par mois, c’est 1000 F.
« Si vous payez 1000 F, vous avez droit aux soins sur les maladies courantes. Si vous êtes assurés et que vous payez régulièrement votre cotisation, vous payez 30% et la question paie 70% pour la consultation. Si votre état nécessite des exemples, c’est la même chose. Pour l’hospitalisation, c’est la même chose. Soyez rassurés : ce n’est pas parce que c’est moins cher que les soins ne sont pas bons. », a fait Me Adama Kamara.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Tous les débuts connaissent des couacs, rien de nouveau. L'essentiel est que cette mesure socialiste se mette en place au Pays.
un ministre bo qui se produit avec des charlatans comme ce pasteur cité dans tellement de rapport de blanchiment de pognon, bon, peut être qu'ils sont dans les mêmes affaires hein
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