Côte d'Ivoire : Arrestation de Gbalet, KKB depuis Washington : « La situation des militaires ivoiriens au Mali n'est pas un fonds de commerce »
Pulchérie Gbalet (Ph)
En mission aux États-Unis, le Ministre de la Réconciliation et la Cohésion Nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB a échangé avec la diaspora ivoirienne.
KKB a profité de l’occasion pour revenir sur l’arrestation de l'activiste Pulchérie Gbalet survenue suite à ses voyages et fréquentation douteuses au Mali et à son intervention via les réseaux sociaux sur le cas des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis le 10 juillet 2022.
Pour le membre du Gouvernement, l’affaire est tellement sérieuse que nul ne pourrait, de fait, en faire un fonds de commerce.
« Vous avez 46 soldats de notre pays qui sont dans les mains des autorités. On cherche la solution. Ce n’est pas le moment de jouer au trouble-fête, pour nous empêcher de voir clair. Tous ceux qui n’ont pas eu cette vigilance, on sait comment ils ont fini. (…) Les nageurs en eaux troubles qui viennent perturber la visibilité, ce n’est pas le moment (…) L’heure n’est pas à ce petit jeu. L’heure est à la cohésion. Soyons unis, soyons solidaires. Vigilance accrue parce que nous savons les menaces qui pèsent sur la Côte d’Ivoire. Nous sommes obligés d’être vigilants. Ce n’est pas tout, on dit. Que la vie soit chère, c'est un fait, mais la situation des militaires ivoiriens au Mali, il ne faut pas en faire un fonds de commerce… Alors pour elle vous voulez sortir de la réconciliation…. Mais elle n’est pas seule en prison… On ne peut lier un sujet aussi sérieux que celui de la réconciliation à un seul cas », a longuement expliqué le ministre Kouadio Konan Bertin, comme rapporté par un confrère sur place.
« Dans le cadre de son activisme visant à jeter le discrédit sur les institutions de la République, dame Pulchérie Gbalet a rencontré certains parents de soldats retenus au Mali en vue de les inciter à désavouer l'action gouvernementale. Les faits susmentionnés dont la gravité n'est plus à démontrer tombe sur le coup des articles 155, 179 et 183 du code pénal », a indiqué en août dernier le procureur Général de la République, Richard Adou.
Il a précisé que les faits imputés à l'opposante radicale, soupçonnée d'accointance avec des mouvements proches de Soro et de la Russie, sont notamment qualifiés de: « Entente avec les agents d'une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d'Ivoire, manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l'ordre public et de diffusion de nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population. »
Si au constat, la détention de Gbalet passionne peu l'opinion, poursuivant, le magistrat avait mis en garde les personnes qui violeraient la loi pénale, estimant jouir de leur droit à la liberté d'expression.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Alors cette folle là, tout le monde s'en fout c'est vrai, il a fallu que kkb en parle pour qu'on s'en rappelle meme, qu'elle reste en prison
Vous allez bientôt prendre sa place là-bas. Tampiri
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