Burkina Faso : Confusion, «La situation est sous contrôle» selon Traoré, la CEDEAO demande l'arrêt des violences et des pillages
Alors que la situation est plus que confuse entre deux courants internes au MPSR qui se disputent le pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré qui vendredi soir a allégué avoir demis de ses fonctions le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a assuré les populations burkinabè, que la "situation est sous contrôle"
« Nous tenons à informer la population que la situation est sous contrôle et que les choses sont en train de rentrer progressivement dans l'ordre » indique le communiqué lu à la télévision nationale par le capitaine Azaria Sorgho.
Si le communiqué ne le dit pas expressément, des sources évoquent la démission de Damiba qui devra être annoncée dans les heures à venir.
« Nous vous invitons donc à vaquer librement à vos occupations et à vous départir de tout acte de violence et de vandalisme qui pourrait entacher les efforts consentiq depuis la nuit du 30 septembre, notamment ce qui pourrait être perpétré contre l'ambassade de France ou de la base militaire française sise à Kamboinssin », a ajouté le jeune officier.
« Aussi, en attendant que la lumière soit faite sur le dossier du lieutenant-colonel Zoungrana Emmanuel, nous appelons les vaillants citoyens au calme et à la retenue », poursuit le communiqué.
Le Capitaine Traoré Ibrahim, nouveau président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a dit « remercier la population pour son soutien patriotique et son engagement à faire confiance à la lutte ».
Alors que la nouvelle junte accusait le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba de vouloir organiser une contre-offensive à partir de la base française de Kamboinsin, des manifestants ont vandalisé les instituts français de Ouaga et de Bobo Dioulasso puis incendier la devanture de l'ambassade située en face de la télévision nationale.
Par ailleurs, à travers un communiqué en date de ce dimanche 2 octobre 2022, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a demandé aux forces de Défense et de Sécurité "d’éviter l’escalade et, en toutes circonstances, de protéger les civils" et "l’arrêt des violences et des pillages, de tous genres, qui ne peuvent être tolérés."
Dans un contexte de confusion totale entre deux camps issus du MPSR qui avait renversé Kaboré en début d'année, la CEDEAO soutient également le peuple burkinabè "dans sa quête de démocratie et, dans ce cadre, réaffirme son attachement au chronogramme adopté par le Sommet du 3 juillet 2022 qui prévoit le retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024.", comme relevé.
Boa, Ouagadougou
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Je sais pas pourquoi mais je sens que ce petit capitaine va mal terminer.
En deux jours obligés de faire communiqué sur communiqué pour dire que tout est sous contrôle, si tel était le cas, pourquoi communiquer? Ils ont peur et ça se sent.
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