Côte d'Ivoire-Mali : Délégation de la CEDEAO, pour Bamako, le médiateur c'est bel et bien Faure Gnassingbé qui devrait tout décanter ce jeudi
Sauf changement d’agenda, la délégation de haut niveau des chefs d’Etat de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) se rend ce jeudi 29 septembre 2022 au Mali, conformément aux décisions du sommet de New York, sur l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus ''injustement'' depuis près de 70 jours.
Il s’agit des présidents du Ghana, Nana Akufo-Addo, Togolais, Faure Gnassingbé et Gambien, Adama Barrow en remplacement du Sénégalais, Macky Sall, officiellement empêché.
Mais avant l’arrivée de la délégation en terre malienne, de hauts responsables de l’État malien, ont signifié à un confrère, qu’ils ne souhaiteraient pas que la Cédéao prenne le dossier en main à la place du togolais Faure Gnassingbé.
« Disons que c’est le médiateur accepté par le Mali qui est accompagné d’autres présidents de pays également membres de la Cédéao », auraient-ils précisé et de renchérir. « Le président Faure comprend bien les enjeux, il sait nous parler. »
Nous apprenons aussi de source proche de la rencontre, on insiste aussi que le règlement de l’affaire des 46 militaires doit tenir compte de plusieurs facteurs.
« Le dossier est certes judiciarisé, mais c’est l’occasion de mettre sur table plusieurs dossiers communs au Mali et à la Côte d’Ivoire. Il y a les relations de bon voisinage à renforcer. Ensuite, des ressortissants maliens résidant en Côte d’Ivoire sont recherchés par la justice malienne. Il faut qu’Abidjan règle ce problème ou que ces Maliens connus quittent le territoire ivoirien », soutiendraient d’autres sources.
Une chose est sûre, la visite de la délégation des chefs d’État de la CEDEAO devrait absolument aboutir à la libération des 46 soldats ivoiriens détenus injustement à Bamako depuis le 10 juillet dernier, au risque de voir cette affaire prendre une autre tournure, au grand dam des relations sous-régionales.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Faure n'est pas la bonne personne, car la junte malienne planque tout son pognon au Togo. Ils sont en affaire.
Trop parler donne dagbè. De façon graduelle, prendre ces mesures :1) reininstituerla carte de séjour 2) couper l'électricité 3) Rappeler notre ambassadeur 4)rappeler tous nos soldats ONU et puis on observe
La politique, la diplomatie, etc, demandent de la finesse. Dramane a tjrs fonctionné avec des diktats, de la violence...il n'a rien à faire au sommet d'un pays normal.
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