Côte d'Ivoire-Mali : A la tribune de l'ONU, le Premier ministre malien s'en prend à Ouattara et calomnie Bazoum
Maïga samedi à New York
Alors que le Mali est empêtré dans une sévère crise sécuritaire et économique, la Tribune de l'ONU fut l'occasion pour son pouvoir militaire de transition de régler ses comptes avec ses démons, jusqu'à user de la calomnie.
Focalisé sur l'affaire des 46 soldats ivoiriens injustement détenus, car en mission en bonne et due forme pour Abidjan et "mercenaires" pour Bamako, le premier ministre malien s'en est tour à tour ouvertement pris au secrétaire général de l'ONU, António Guterres, au Président de la Cedeao, Umaro Sissoco Embaló, au Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara et au Président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, lui, lamentablement calomnié.
En effet, prenant acte de l'annonce de nouvelles sanctions, pour lui répondre, "par réciprocité" le militaire malien n'a pas hésité à alléguer que le Président du Niger n'était pas un Nigérien. "L'identité de Monsieur Bazoum, l'étranger qui se réclame du Niger... Monsieur Bazoum n'est pas un Nigérien", a déclaré le militaire samedi lors du débat général de la 77ᵉ session ordinaire de l’Assemblée générale des nations unies.
Par ailleurs, sans rappeler les circonstances du tragique décès d'Amadou Gon Coulibaly qui avait bouleversé l'agenda politique dans les derniers instants et qui fatalement avait contraint Alassane Ouattara à se présenter en 2020, le Colonel Abdoulaye Maïga a pris part pour les positions de l'opposition radicale ivoirienne en reprenant la thèse du "3e mandat" ou, selon lui, "l'art de se dribler soit même tout en gardant le ballon". Pour ce dernier, les conseils d'Alassane Outtara sont de l'ordre du "chameau qui se moque de la bosse du dromadaire".
Le premier ministre du régime militaire malien sous influence russe, saluée à la tribune, a, sans surprise, également jeté son dévolu sur la France en répétant en trois fois à la tribune qu'elle serait, selon lui, devenue "une junte au service de l'obscurantisme" avant de s'engager dans une démonstration à charge contre l'ancienne puissance coloniale.
Enfin, alors que la classe politique malienne a comme disparu et que règne au Mali une censure de fer, le Premier ministre malien a assuré que les autorités de la transition s'attèlent à travailler pour des élections libres et transparentes en mars 2024.
Ak
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Des sanguinaires qui sont entrain de piller le peu qui reste du Mali, des paranos sans pareil, ça nous rappelle les années 90-2000 en Côte d'Ivoire, l'époque du grand n'importe quoi
Non je ne suis pas candidat à un 3ème dans la fondation de FHB devant les diplomates du monde entier et quelques jours après je suis candidat à un 3ème mandat justifier par le petit français de l'Élysée : parce que son 1er ministre qui devrait prendre sa est mort , une insulte à la conscience des Ivoiriens ...et la suite Dramane reste président après de nombreux morts. On n'oubliera jamais ça
Article d'une belle clarté. J'apprécie sa rédaction. Du bon boulot comme toujours avec koaci.
La junte au Mali est dans un tourbillon de paranoïa avérée. Un spectacle anachronique sous nos yeux.
Mon cher, ça va te passer. Pendant ce temps, vos gars sont bien au frais pour le moment.
tout ce tohu bohu finira un jour sans que cette junte ne sen rendre compte. prendre tout un peuple en otage et se dire fier quelle honte.je crois que la gentillesse deADO sera un jour reconue p
la junte se trouve dans un gouffre sans fin et c'est bien dommage . vue la situation ne serait il pas bon que ADO ou son premier ministre reçoive Assimi pour mettre fin à cette situation? si ADO a pu recevoir GBAGBO , ou Mabri , ou encore Bedié, je pense que en toute humilité il peut recevoir la Junte Malienne .parce que quelque soit les sanctions prises contre le Mali , on ne pourra pas par la force aller récupérer nos soldats . c'est la main qui demande qui est en bas.nous avons besoin pour l'instant de nos militaires.et après cette épisode la cote d'ivoire pourrait prendre des mesures de rétorsions.comme dirait quelqu'un notre doigt est dans leur bouche.
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