Côte d'Ivoire : Université Houphouët-Boigny, des docteurs non recrutés annoncent un sit-in le 3 octobre
Dr Simi Deroux ce mercredi à Abidjan (ph KOACI)
Les Docteurs, non recrutés à la Fonction publique, ne veulent pas céder. Face à la presse, ce mercredi, le Collectif a annoncé une marche pacifique suivie d'un sit-in le 3 octobre 2022, à l'Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan.
L'objectif de ce rassemblement, selon le porte-parole du Collectif, Dr Simi Deroux, est de « dire non aux velléités de recrutement au compte-goutte» du ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara et « interpeller le Président de la République, sur la nécessité de la mesure exceptionnelle pour sauver l'école ivoirienne »
Pour le conférencier, le ministre Adama Diawara « doit assumer le cumul des Docteurs dû, au manque de politique d'anticipation et de planification du Ministère, au lieu de vouloir infantiliser l'élite intellectuelle par des pseudos soutenances bis. »
Pour lui, le concours de recrutement des docteurs est biaisé. Il demande aussi un recensement officiel relativement au nombre de docteurs non recrutés, afin de sortir des quiproquos.
Pour montrer leur bonne foi, le porte-parole du Collectif, a souligné que malgré toutes leurs démarches et actions, quand bien même étant pacifiques, les docteurs « continuent d'être vilipendés ».
Toutefois, pour résoudre leur problématique qui n'a que trop duré, Dr Simi Deroux estime que seule une planification de l'insertion de tous les 3.000 Docteurs dans les universités, les grandes écoles publiques et privées, dans l'administration publique à travers les structures étatiques ou semi-étatiques ainsi que dans les lycées et Collèges avec les avantages des Assistants s'impose.
« Nos propositions sont. Premièrement : conversion des heures supplémentaires en poste d'assistant. On nous dit que ça n'existe pas. Mais que le ministre nous dise combien ça fait. Selon les sources que nous avons, ces heures s'évaluent à 10 milliards FCFA. C'est environ 800 docteurs. Deuxième proposition : au niveau des universités et Grandes Écoles, il faut faire l'effort d'imposer un quota de dix enseignants pour 1000 bacheliers orientés aux Grandes-Écoles et Universités privées. Troisième proposition : Nous avons mis sur pied le compendium de compétence. Tous les docteurs peuvent ne pas enseigner, mais, ils peuvent être utilisés ailleurs dans l'administration », a-t-il fait savoir, tout en appelant à être écoutés.
Wassimagnon
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Je n'arrive toujours pas à comprendre cette affaire. La question : est-ce que c'est l'État ivoirien qui avait demandé à ses sieurs et dames d'étudier jusqu'au doctorat ? Et si tous les autres diplômés, peu importe le niveau, exigeaient aussi d'être embauchés dans leurs domaines d'études respectifs, que se passera-t-il ? Est-ce que c'est forcé ? On aime trop de gros titres académiques et on se croit indispensable ! Même dans les pays dits très développés ça ne se fait pas ! Tu termines tes études, tu te mets seul à te chercher du boulot. Les études professionnelles, spécialisées et celles de grandes écoles sont plus importantes; faudra-t-il encore qu'elles soient adaptées aux et aux réalités du pays.
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