Cameroun : Sécurité sociale, Mekulu Mvondo dg de la Cnps peut-il mettre fin au calvaire des travailleurs domestiques ?
Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame DG de la Cnps (Ph)
Le directeur général de la Caisse nationale de prévention sociale du Cameroun (sécurité et protection sociales), prescrit l'immatriculation des employés domestiques.
Il rappelle, dans un communiqué transmis à Koaci, que les personnes employant une main d'œuvre domestique à domicile, ou en tout lieu privé, sont tenues de les déclarer et de les immatriculer à la Cnps et payer les cotisations sociales y afférentes.
Pour le top management de la sécurité sociale au Cameroun, l’immatriculation du personnel domestique est une "obligation" à la fois "légale", "sociale" et "morale".
"Ces valeureux travailleurs ont également droit à une protection sociale", lit-on dans le communiqué signé en fin de semaine.
L'entreprise en charge de la sécurité et de la protection sociale au Cameroun demande aux employeurs de procéder sans délai à l'immatriculation de leurs employés domestiques.
Passé fin septembre, l'entreprise menace de lancer des enquêtes dans les domiciles.
Le nombre de travailleurs domestiques au Cameroun n'est pas connu.
Ceux-ci n'étant pas répertoriés.
Cadre juridique dépassé
Le travailleur domestique est généralement considéré comme un serviteur, une personne à tout faire.
Le travailleur domestique au Cameroun fait face à la caducité de la loi n° 68/DF/253 du 10 juillet 1968 qui le définit comme, "un travailleur embauché au service du foyer et occupé d'une façon continue aux travaux de la maison".
Il est donc habituellement soumis à la multiplicité des tâches et la surcharge des travaux qu'il effectue.
Dans la majorité des cas, il s'agit des personnes de sexe féminin dont l'âge moyen est de 25 ans.
Dans d'autres cas, ces travailleurs domestiques ont moins de 18 ans et parfois, moins de 15 ans.
L'âge minimum d'accès à l'emploi au Cameroun étant de 14 ans et de 17 ans selon l'OIT.
Très souvent, il s'agit des personnes mineures en proie aux difficultés de la vie. Et, ayant un niveau d'études bas.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
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