À Dschang une femme décapitée à la machette (Ph)

La suspecte de 26 ans a été arrêtée et est en garde à vue.

Une femme de 26 ans, soupçonnée d'avoir tué une sexagénaire à Dschang (Ouest) a été interpellée le 2 septembre dernier.

Elle connaissait la victime et a été placée en garde à vue pour "assassinat" au regard des éléments à charge qui font penser à la "préméditation". 

"Les habitants de Fongo-Ndeng par Dschang sont encore assommés par le crime commis dans cette bourgade paisible", témoigne à Koaci Kenfack.

Après le recueil de nombreux témoignages concordants, une femme de 62 ans a été assassinée oui décapitée par sa belle fille qui vivait avec elle.

La sexagénaire s'apprêtait à proposer la jeune femme à son fils pour le mariage.

D'après les informations des médias locaux que Koaci est à mesure de confirmer, la jeune femme a attaqué à la machette la mère de son fiancé.

La suspecte, enceinte de 5 mois est entre les mains de la gendarmerie nationale qui a ouvert une enquête.

Selon les premiers éléments à la disposition des forces de sécurité, la suspecte a

affirmé avoir commis son acte à la demande d'un marabout.

Elle avait confié au tradi praticien être ensorcelée par sa victime qui ne lui permettait pas de trouver le sommeil.

Préméditation ? 

Selon le récit fait devant les gendarmes, la suspecte a avoué être venue à bout de la sexagénaire en utilisant une machette.

Le drame s'est produit le 2 septembre 2022, lorsqu'une dame d'une soixantaine d'années revenue de sa plantation a été attaquée par la fiancée de son fils. 

Le bourreau va profiter d'un moment d'inattention pour assommer sa victime plongée dans ses tâches ménagères. 

Après son forfait, la présumée meurtrière rejoindra le village voisin. Elle reviendra sur le lieu du drame que le lendemain. 

Les appels incessants des enfants de la victime vont mettre la pression sur la jeune fille de 26 ans qui va se livrer aux autorités et avouer son crime.

 La femme tuée a été inhumée le 4 septembre dernier tandis que la suspecte, est entre les mains de la gendarmerie nationale. Elle sera présentée au procureur.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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