Burkina Faso : Le Conseil d'orientation et de suivi de la Transition installé
Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a procédé vendredi matin à Ouagadougou, à l’installation des membres du Conseil d’orientation et de suivi de la Transition (COST), un nouvel organe chargé de guider ses décisions.
Composé de 40 membres et présidé par le Chef de l’État, le Conseil d’orientation et de suivi de la Transition est le dernier organe de la Transition désormais opérationnel.
Il aura pour rôle de définir les grandes orientations de la politique de l’État en matière de paix, de stabilité et de sécurité nationale.
Le Conseil d’Orientation et de Suivi de la Transition (COST) est le dernier maillon de la chaine que constitue le dispositif chargé de conduire cette transition.
Le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a invité les membres à faire du COST un organe décisif dans la définition du cap que les Burkinabè souhaitent donner à la gouvernance dans notre pays.
« La tâche qui vous attend est immense. Il s’agira d’analyser froidement et sans complaisance aucune tous les déterminants du devenir de notre Nation. Il faudra ensuite, à la lumière de nos expériences et de notre histoire, tirer leçon de toutes les insuffisances et de tous les manquements à l’origine de la crise profonde que vit notre pays », a adressé le Président du Faso aux membres du COST.
Pour lui, les propositions de cette institution constitueront la boussole qui guidera la Transition et permettra l’émergence d’une « nouvelle classe politique vertueuse, préoccupée par l’intérêt général et résolument tournée vers l’édification d’une Nation sur le socle de nos valeurs cardinales ».
«Le rôle qui vous revient est historique. Je vous engage à l’assumer avec toute la conviction que nécessite une situation comme la nôtre, en toute humilité, en toute responsabilité, mais avec l’enthousiasme et la détermination d’œuvrer pour une cause noble qui est l’intérêt supérieur de notre Burkina Faso», a indiqué le Président burkinabè.
Les différentes réformes en vue pour une véritable refondation de la Nation burkinabè doivent se fonder sur trois piliers, selon le Chef de l’État, à savoir le retour aux valeurs fondamentales, la bonne gouvernance et la réconciliation nationale. Il s’agit à terme de « faire du Burkinabè l’artisan de son propre bien-être, de la stabilité et de l’essor de son pays ».
Il a estimé que « la transition en cours dans notre pays nous offre la formidable opportunité d’impacter positivement le cours de notre histoire commune ».
Boa, Ouagadougou
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