Côte d'Ivoire : Grève de 72 heures des acteurs des points de vente mobile money, les agences des téléphonies mobiles prises d'assaut par les consommateurs pour les transactions
Les acteurs des points de vente mobile money sont en grève de 72 heures. Depuis mardi dernier, ils ont arrêté leurs activités afin que les opérateurs de téléphonie mobile revoient, à la baisse, les commissions versées aux PDV.
En dépit de cet arrêt de travail, les transactions ne sont pas pour autant arrêté. Elles se poursuivent. Les dépôts et retraits sont effectués dans les agences légales des trois opérateurs de téléphonie mobile.
Comme constaté par KOACI, ces agences sont prises d'assaut par les consommateurs qui ont besoin de faire des transactions. De Cocody à Abobo en passant par Adjamé, ce sont des longues files d'attente qui ont été observées dans certaines agences.
Il faut cependant déplorer le fait que des acteurs de points de vente mobile money qui n'ont pas voulu observer la grève ont été molestés par certains grévistes. Comme ce fut le cas dans le quartier de la commune d'Abobo où un jeune a échappé à un lynchage. N'eut été l'intervention de la population, ce point de vente mobile aurait été saccagé et son propriétaire dépouillé.
Avant d'entamer cet arrêt de travail, des points de vente mobile money avait institué le paiement de la somme de 100 FCFA pour chaque transaction que ce soit le retrait ou le dépôt.
Dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, le paiement de la somme de 100 était devenu obligatoire dans la plupart des points de vente mobile money, alors que les opérateurs avaient interdit cette pratique.
Wassimagnon
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Merci pour l'information mais l'on ne peut dire de manière péremptoire que ces points de ventes qui sont ouverts sont directement gérés par les opérateurs de mobiles eux-mêmes. S'ils se sont mis à l'écart il s'agît d'un autre type de contrat de niveau supérieur qui nécessite beaucoup d'autres moyens et d'engagement juridique. Ces points ouverts sont bien connus des grévistes qui sont pour la plupart des ivoiriens qui cette fois n'ont pas voulu laisser le secteur à d'autres comme dans le bois et tôles, la banane,l'igname,le ciment et même le garba etc.. Ces ivoiriens payent eux-mêmes le loyer, le personnel, les impôts, le salaire,le transport et d'autres charges. Non ces points de ventes ouverts ne sont pas dans mon village. Je dois payer 2000 F de transport pour aller retirer 5000 F. J'ai cru gagner une fois en poursuivant un bus du plateau à Adjame en taxi compteur pour réclamer ma monnaie de 30 F. Le problème est sérieux il faut s'asseoir et discuter pour un compromis. Ces opérateurs nous ont fait subir d'énormes frais jusqu'aux derniers changements. Beaucoup d'ivoiriens partenaires exposés a plusieurs risques crient leur douleur, il faut les écouter. Leurs rentes subissent une baisse drastique qui les expose à être de plus à la rue. Nous sommes déjà face à LA VIE CHÈRE. Il faut trouver une solution qui arrange tout le monde, le savant a mis du temps à faire comprendre à tous que la terre est ronde. Sauvons l'emploi de milliers d'ivoiriens. Dieu veille..
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