Côte d'Ivoire : Transferts d'argent, paiement de 100 FCFA de frais sur les retraits et dépôts, les clients « Marmaillés » ?
L'affiche des prestataires et le message des agences de téléphonie mobile
Pendant que les abonnés des téléphonies mobiles reçoivent régulièrement un message de ne payer aucun frais lors de leur transaction, que la réalité est tout autre sur le terrain.
« Cher client (...) vos dépôts sont à 0 F et les retraits à 1% hormis le timbre de 100 FCFA sur les dépôts de plus de 5000 FCFA, n’acceptez de payer aucun autre frais... », Peut-on lire.
Le constat fait ces derniers jours, c’est que la somme de 100 FCFA est exigée à tout client qui veut faire une transaction dans les points de distribution de transfert d’argent et peu importe le montant, au grand désarroi de tous.
Les clients subissent donc une confrontation entre les réseaux de transferts d'argent et les différents points de distribution.
Vivement qu’une solution soit trouvée à cette situation qui ressemble véritablement à une marmaille.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Oui d'accord pour arrêter cette 'marmaille'. Merci de mettre le doigt sur les soucis d'un secteur d'activité pourvoyeur d'emplois qui risque de mettre beaucoup d'ivoiriens encore à la rue comme si toutes les difficultés du moment ne suffisent pas à nous asphyxier. Avec l'arrivée d'un nouvel opérateur dans le transfert d'argent les commissions des prestataires ont été divisées par trois. Comment voulons-nous que les prestataires supportent les charges de salaire, impôts, loyers des points de vente,les déplacements,les agressions,les pertes d'argent etc.. Il est temps que les autorités s'y penchent même si l'État est entrain de céder ses parts chez certains opérateurs dans le transfert d'argent. Toutes les actions menées par les intermédiaires prestataires n'ont pu avoir de suite bénéfique. On leur demande de se Réinventer tout en sachant quand un investissement sérieux en économie met au moins 5 ans pour être productif. L'environnement économique est motorisé de nos jours. Vivement que les autorités se penchent sur l'activité du transfert d'argent pour soulager de nombreux jeunes ivoiriens qui y sont. Nous sommes tous concernés par les difficultés de ce secteur qui impactent le peu qui nous reste face A LA CHERETE DE LA VIE qui pour le moment n'a pas encore de solution.. Dieu veille..
Vas au siège faire ton dépôt. Le mec doit payer son magasin.
Ce n'est pas aux clients d'assurer le loyer, payer les impôts et salaires de ces fournisseurs de transfert d'argent. Dans un environnement concurrentiel, il faut savoir se réinventer en se constituant un avantage compétitif, voire diversifier ces produits dans cet environnement changeant. La Côte d'Ivoire est une société libérale. Et si certains distributeurs de transfert d'argent sont incapables de s'adapter à ce nouvel environnement, qu'ils ferment boutique. Ce n'est pas aux clients ''marmaillés'' et arnaqués durant des années par Orange, MTN et Moov, en complicité avec l'État et les distributeurs de transfert d'argent, de supporter encore leurs charges. Ce n'est pas en forçant les clients, déjà taxés a faire du social (100 f) que ces distributeurs deviendront responsables. Ils fallait anticiper ce changement. La féroce concurrence impulsée par Wave permet aujourd'hui aux clients d'ouvrir les yeux sur ce vaste réseau d'escroquerie. Pourquoi doivent ils encore payer les charges de ces chefs d'entreprise qui n'ont pas su faire des investissements avec toutes grosses commissions reçues grâce à cette escroquerie des clients durant une décennie ? D'ailleurs, tous n'exigent pas 100 f supplémentaires aux clients.
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