Côte d'Ivoire : Réseau des Parlementaires Africains Anti-Corruption, Adama Bictogo présent à Cotonou pour la 8ᵉ Assemblée générale biennale
Bictogo à Cotonou
La 8è Assemblée générale biennale du Réseau des Parlementaires Africains Anti-Corruption (APNAC) s'est ouverte aujourd'hui à Cotonou au Bénin autour du thème : « Créer des synergies pour la lutte efficace contre la corruption : rôle du parlement et des parlementaires »
Adama Bictogo, Président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire prend part aux travaux. Invité d'honneur, il a fait une communication lors de la cérémonie d'ouverture. Il a d'abord salué et remercié le président de l'Assemblée nationale du Bénin, Louis Vlavonou Gbèhounou, pour son amitié à l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire.
L'homme qui depuis son élection prend des allures quasi de chef d'État, a ensuite indiqué que cette fraternité dénote de leur convergence de vu autour de l'avenir des deux parlements qui doivent être les forces motrices du rayonnement et du développement inclusifs des nations africaines.
La corruption dans les économies africaines est l'objet principal des échanges qui se feront lors des ateliers et communications. Adama Bictogo a situé le rôle et la contribution des assemblées parlementaires dans les efforts de lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
Selon lui, dans un contexte international où la corruption sape les efforts de développement des Etats, les parlements et les parlementaires devraient en tout premier lieu se saisir des instruments internationaux et sous régionaux que sont les Conventions et autres Protocoles ratifiés dans le domaine.
Il a présenté les efforts consentis par la Côte d'Ivoire en vue de mettre le pays en conformité avec ses engagements internationaux. Il a cité la ratification de la Convention de l'Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption et celle des Nations Unies en 2012 à l'adoption, par l'Assemblée nationale, le Protocole de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la lutte contre la corruption en début 2022.
Selon lui son pays a fait du renforcement de la qualité des Institutions et de la gouvernance, le premier axe stratégique du référentiel national de développement, à savoir le Plan National de Développement (PND).
« Après les entités administratives et judiciaires créées en vue de lutter contre ce fléau et les infractions assimilées, le Gouvernement a lancé depuis avril 2022 une plateforme de dénonciation des actes de corruption et infractions assimilées dénommée Système de Prévention et de Détection des Actes de Corruption et Infractions Assimilées en abrégé SPACIA.CI », a ajouté Adama Bictogo.
Le président a enfin lancé un vibrant et solennel appel à l'ensemble des présidents des Assemblées nationales africaines à commencer par celles de l'espace CEDEAO.
« Nous devons nécessairement instaurer des rencontres régulières entre nos différentes institutions parlementaires afin de jeter les bases du renforcement des liens d'amitié, de fraternité et de solidarité entre nos peuples. Par-dessus tout, nous devons conjuguer nos efforts à travers le partage d'expérience et dans une corrélation intelligente avec pouvoir exécutif, pour bâtir de véritables institutions au service de l'intégration économique et de la libre circulation des biens et des personnes pour le bonheur de nos vaillantes populations», a-t-il conclu.
Le Professeur Massiuda Mohamed Laghdaf, Première vice- présidente du parlement panafricain, Jean Pierre Pasi Za Pamba, Député National du Parlement de la République Démocratique du Congo ont respectivement attiré l'attention des africains sur les impacts négatifs de la corruption sur la vie des Etats.
« La corruption dans certains Etats africains fait 10 fois l'aide publique » et à Monsieur Jean-Pierre Pasi Za Pamba de renchérir : « La corruption menace la sécurité de nos Etats, anile les efforts des Etats et est la cause première de l'appauvrissement, et avilit l'homme », a précisé, madame Massiuda.
L'ouverture de la 8ᵉ Assemblée générale biennale a été faite par le président Louis Vlavonou Gbèhounou, qui a au passage remercié le président de l'Assemblée ivoirienne pour sa présence.
Wassimagnon
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Il va leur parler de son expérience de corrompu de première. C'est une honte pour la Côte d'Ivoire ce type. Une insulte pour les ivoiriens. ADO a merdé grave sur ce cas.
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