Cameroun : Macron repart du Cameroun, où il a tenté de réaffirmer l'influence de la France qui perd du terrain en Afrique
Biya et Macron mardi à Yaoundé (Ph)
La visite du président français s'est achevée ce mardi 26 juillet 2022, après un entretien avec des jeunes Camerounais et français sur la nouvelle coopération Afrique - France.
Le président français a démarré sa tournée en Afrique par le Cameroun, - pays locomotive d'Afrique centrale-, qu'il a fortement boudé lors de son premier mandat et où il a (encore) tenté de réaffirmer l'influence française.
Pays paria
Lors de son premier mandat, Macron avait multiplié les déclarations tonitruantes et les critiques sur le régime de Yaoundé et son chef Paul Biya, sur qui, il disait mettre la "pression" pour la bonne gouvernance.
Cela, Paul Biya vieux sphinx de la politique et homme rancunier, ne l'a certainement pas oublié.
Réaffirmer la présence française
Les images fortes de cette visite, c'est l'accueil de Macron au palais présidentiel, le tête-à-tête et la conférence de presse des deux présidents.
Au cours de la conférence de presse, Macron a dénoncé "l'hypocrisie" de l'Afrique sur le conflit Russo - ukrainien, qui consiste à ne pas reconnaître, publiquement, "une agression unilatérale" de la Russie envers l'Ukraine, comme le fait l'Union européenne.
La France se rend compte que la Russie a largement le soutien de la jeunesse africaine.
C'est donc au Cameroun, pays "paria" qu'Emmanuel Macron est venu dénoncer l'influence grandissante de la Russie sur le continent africain où la France perd du terrain.
Les non-dits de la visite
Agriculture, menaces sécuritaires dans la région Afrique centrale ; crise Russie - Ukraine, développement industriel et infrastructurel, économie numérique, formation de la jeunesse camerounaise, démocratie et la bonne gouvernance, sont les sujets qui ont été abordés lors de cette visite.
Officiellement, il n'a pas été question de l'après Biya.
Pourtant, la question de la transition a été posée au président Camerounais.
Ce dernier a renvoyé la journaliste à 2025, à la fin de son mandat en cours, pour savoir s'il continuera à présider aux destinées de son pays où prendra sa retraite politique.
"Le Cameroun est dirigé conformément à sa constitution. D'après cette constitution, le mandat que je mène à une durée de 7 ans. Essayez de faire la soustraction 7-4 ou 3 et vous saurez combien de temps, il me reste à diriger le pays. Quand ce mandat arrivera à expiration, vous saurez si je reste ou si je m'en vais au village ", a déclaré le chef d'État Camerounais.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
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Ce connard de Macron parlait de l'hypocrisie de Afrique dans l'affaire Russo-ukrainienne. Eh bêh, ce tintin oublie de nous dire qui a détruit la Libye et l'Irak entre autres sur des mensonges. Et il a le culot ce salaud de venir nous donner des leçons sur notre continent. Mais bon, ce sont ces ânes nègres comme Biya qui facilitent cela en demandant même aux pauvres camerounais de se cotiser pour l'accueillir. Ah, les nègres...
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