Côte d'Ivoire : Rencontre Gbagbo Bédié et Ouattara, l'OIDH déplore un « manque de clarté du communiqué final » sanctionnant les échanges
le président de l'OIDH Eric Semien devant la presse ce jeudi à Cocody (Ph KOACI)
Le président de l'Observatoire Ivoirien des Droits de l’Homme (OIDH) M. Éric Aimé Semien a animé une conférence de presse ce jeudi 21 juillet 2022 à son siège sis à Cocody-Rivera Palmeraie, Abidjan, comme sur place constaté par KOACI.
À cette occasion, le premier responsable de l'organisation des droits de l'homme s'est prononcé sur plusieurs sujets qui cristallisent la situation sociopolitique en Côte d'Ivoire.
Il s'agit entre autres de la rencontre du 14 juillet 2022 entre les trois grands leaders de la politique ivoirienne, Bédié, Gbagbo et Alassane Ouattara et la question de la réconciliation nationale. La hausse du coût de la vie, l’arrestation de 49 soldats ivoiriens au Mali, l'opération main propre initié par le gouvernement, les inondations, les échecs scolaires étaient également des sujets évoqués par le président de l’OIDH à ce rendez-vous avec les journalistes.
Selon Éric Aimé Semien, il était important pour son organisation de marquer un arrêt de manière citoyenne sur la situation sociopolitique globale qui prévaut dans le pays depuis le début de l'année 2022 parce qu'un silence curieux est observé de la part de la plupart des acteurs sociopolitique.
Abordant la question de la récente rencontre des présidents Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié le président de l’OIDH s’en est réjoui car elle peut selon lui être source de décrispation politique, cependant, il a regretté qu'ils ne l'ont pas fait la décennie qui a précédé la crise.
Il a aussi déploré l’absence de clarté dans le communiqué final qui a sanctionné la rencontre.
« Il est à se réjouir de cette rencontre en ce qu'elle peut permettre une décrispation politique. Il est cependant à regretter qu'elle ne se soit pas tenue efficacement toutes les années dans la décennie précédente de crise. Il est aussi à souhaiter qu'elle ne soit pas la dernière du genre. Mais en même temps l'absence de clarté du communiqué final sanctionnant la rencontre, on espère qu'ils ont abordé des questions d'intérêt national concernant l'avenir du pays, la vie des Ivoiriens et non pas seulement des questions privées. Donc il faut faire des rencontres au sommet dont tous les Ivoiriens pourraient tirer profit et non pas des rencontres coquines », a indiqué le conférencier qui dans son élan d'explication, a fait savoir que la réconciliation nationale ne saurait se limiter à une simple rencontre des leaders politiques ou à un retour des exilés.
« La réconciliation nationale ce n'est pas lorsque des leaders politiques se rencontrent ou reviennent d’exil. La réconciliation concerne tous les Ivoiriens et tous les problèmes communautaires existant entre les communautés au plus profond», a poursuivi le conférencier à cette occasion.
Enfin, concernant la vie chère, l'OIDH a invité le Gouvernement à accroître ses efforts de subvention des produits de première nécessité.
Jean Chresus, Abidjan
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Allez demander ces clarifications au "benjamin" illettré gbagba qui peinait à lire quelques phrases. Riresss... Ceci dit, plus sérieusement, c'est parce que y'a pas grand chose à dire. Les Ivoiriens vaquent à leurs occupations et font leur vie. Tous les pinheads assassins et pilleurs frontistes qui voulaient rentrer sont rentrés. Le polygame gbagba libéré par nullité de la procureure et sur technicalité est là avec son passeport. Et il se promène même au palais avec une chemise puante et délabrée. Le voleur de diplôme ex frontiste a eu son passeport et est en route. Kati-con et pickass se promènent paisibles dans le pays pour faire leurs clowneries et insulter Ouattara en toute liberté. Et cela en empruntant les belles routes du progrès sous Ouattara. Alors ? Réconciliation est le fonds de commerce des vauriens et clowns du parti pipi et consorts pour couvrir leur incapacité à proposer un programme et alternance contre Ouattara que les Ivoiriens soutiendront. C'est tout... On avance...
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