Angola-Espagne: Eduardo dos Santos enterré en Angola? Cinq de ses enfants favorables à des obsèques nationales
Eduardo dos Santos (ph)-
Cinq des enfants de l'ancien Président angolais Eduardo Dos Santos, décédé à Barcelone se sont montrés favorables à l' organisation de ses obsèques en Angola , apprend-on.
Le lieu de l'inhumation de l'ex-Président angolais Eduardo dos Santos est au centre d'une bataille familiale mais aussi avec la présidence angolaise .
Pour éviter toute récupération politique , l'une de ses filles Tchizé dos Santos avait déclaré à la chaîne CNN Portugal que son père ne souhaitait pas être enterré par son successeur Joao Lourenço », décrivant l’actuel chef de l’Etat comme « un dictateur corrompu ».
Aux dernières nouvelles , cinq de ses enfants se sont dits favorables à l' organisation des funérailles de l'ex-chef d'Etat en Angola mais réclament l' annulation des poursuites judiciaires engagées à l'issue de son mandat contre ses proches.
En outre, "la consolidation de l'héritage politique" de l'ex-président doit passer par "l'adoption d'une loi d'amnistie générale et la fin des procédures judiciaires et institutionnelles" engagées "contre de nombreux Angolais", ajoute la lettre.
La députée Tchizé dos Santos, dont le nom apparait sur cette lettre et qui avait réclamé une autopsie sur le corps de son père a catégoriquement nié l'avoir signée, selon un message transmis par ses avocats, signe d'une division au sein même de la famille.
L'une des signataires de la lettre serait sa fille aînée Isabel, 49 ans, considérée comme la femme la plus riche d'Afrique par Forbes
Au pouvoir de 1979 à 1917, Eduardo dos Santos est décédé le 8 juillet à l'âge de 79 ans dans une clinique de Barcelone.
Il est accusé d'avoir largement détourné les ressources de l'Angola, pays riche en pétrole, au profit de sa famille et de ses proches.
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Je crois qu'il le faut tout de même. N'oublions pas aussi qu'il s'est volontairement retiré au profit d'un successeur ce qu'il n'avait pas à faire. L'Angola d'aujourd'hui l'est grâce à lui. C'est un fait.
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