Côte d'Ivoire : Autonomisation des femmes, les autorités ivoiriennes et l'UNFPA lancent le débat à New-York autour du PND 2022-2024
La ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, et le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA), ont organisé à New-York, en marge du Forum politique de Haut niveau des Nations unies sur le développement durable une rencontre spéciale sur le Programme Social du Gouvernement (PSGOUV).
La délégation ivoirienne et celle de l’UNFPA ont partagé une série de bonnes pratiques sur les innovations en faveur de l’autonomisation de la femme. Cette rencontre s’est déroulée autour du thème « le Programme Social du Gouvernement (PSGOUV), un accélérateur innovant du Plan National de Développement, de l’autonomisation des femmes et de l’atteinte des objectifs de Développement Durable -ODD ». Elle a permis aux représentants du gouvernement, du système des Nations Unis, des donateurs bilatéraux et multilatéraux, et de la société civile, de présenter les innovations et les partenariats stratégiques en vue de faire avancer l’agenda de l’autonomisation de la femme en Côte d’Ivoire.
Nialé Kaba s'est appesantie sur les réformes structurelles effectuées depuis une décennie dans tous les secteurs par le Président de la République qui ont amélioré les conditions de vie des populations et ont permis d’attirer d’importants investissements extérieurs, enregistrer un taux de croissance annuel moyen de 8% sur la période 2012-2019.
Elle a rappelé certaines actions du Gouvernement notamment, « l’électrification de 1 841 localités sur la période 2019 à 2020, avec le taux de couverture national qui est passé de 69% à fin 2019 à 79,6% à fin 2020 ; le Renforcement de l’accès à l’eau potable, avec 9 012 Pompes à Motricités Humaines (PMH) réparées entre 2019 à fin 2020 ; le Recrutement de 10 300 enseignants, l’acquisition de 380 360 tables-bancs ; le Renforcement de la gratuité ciblée, avec la distribution de 1 121 932 kits d’accouchement et 120 981 kits de césariennes dans les centres de santé publics...».
Dans sa présentation, la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Nassénéba Touré a énuméré les stratégies pour relever les défis de l’autonomisation des femmes et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).
Il s'agit de l’adoption et la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre les VBG, la mise en place d’un programme dédié à la prévention et à la lutte contre les VBG, avec l’appui des partenaires tels que l’UNFPA.
Malgré les progrès enregistrés et des résultats encourageant obtenus, la Côte d’Ivoire est confrontée à de nombreux défis sociaux. Le Système des Nations Unies accompagne le gouvernement ivoirien dans la conception et la mise en œuvre de ses stratégies en faveur de la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales.
Dr. Diene Keita, Directrice Exécutive Adjointe/Programme, représentant la Directrice Exécutive de l’UNFPA, a situé le cadre de cette rencontre qui selon elle, permet de présenter à toutes les parties prenantes les avantages économiques de l’investissement dans les trois résultats transformateurs de l’UNFPA, à savoir l’élimination de la mortalité maternelle, la fin des besoins non satisfaits en matière de planification familiale et l’élimination des violences basées sur le genre, y compris le mariage des enfants et les mutilations génitales féminines.
Le Coordonnateur résident du Système des Nations unies en Côte d’Ivoire, Philippe Poinsot, a réitéré l’engagement des Nations Unies à continuer de renforcer son appui au PSGouv. Il a indiqué que la contribution des Nations Unies à l’action sociale du gouvernement se poursuit dans le cadre de la Coopération pour le Développement Durable 2021-2025 et elle comprend de nombreuses initiatives visant à apporter une contribution spécifique à la mise en œuvre du PSGouv 2022-2024, à l’exemple du programme d’accélération des ODD dans le Nord-Est.
«Ce programme d’interventions multisectorielles convergentes destiné à renforcer la résilience des systèmes, des communautés et des individus face aux chocs dans les deux régions du Bounkani et du Tchologo s’aligne sur l’axe 1 du PSGouv 2 qui vise à lutter contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord », a souligné Philippe Poinsot.
Retenons que la Côte d'Ivoire est à son deuxième PSGOUV (2022-2024) qui vise à apporter des solutions durables à la problématique de la fragilité dans les zones frontalières au Nord, l’accès à l’emploi et l’autonomisation des jeunes et des femmes. Il bénéficie d’un financement de 3 182,4 milliards de FCFA.
La première phase (PSGOUV 2019-2020), initialement financé à hauteur de 727,5 milliards de FCFA, puis révisé à 1 046,6 milliards de FCFA, a permis d’atteindre des résultats probants au niveau du programme d'accès et de maintien à l'école des enfants de 6 à 16 ans en particulier les filles, de la distribution de kits d’accouchement, de kits de césariennes et de produits divers, du programme d’électricité pour tous, du programme d’accès à l’eau potable, du programme d’entretien routier, du programme des filets sociaux et de la Couverture Maladie Universelle.
Wassimagnon
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