Côte d'Ivoire : Daloa, la dépouille d'un individu d'une soixantaine, mort dans des conditions non élucidées crée la panique dans la ville, la gendarmerie prise d'assaut
La dépouille et une foule de badauds devant la brigade de gendarmerie de Daloa (Ph KOACI)
La ville de Daloa, a été le théâtre d’une scène surréaliste dans la journée d’hier lundi 20 juin 2022, apprend KOACI de sources sur place.
Les dépouilles mortelles qui désignent leurs bourreaux, ces cas de figure sont monnaie courante dans certaines localités du pays.
La cité des antilopes a vécu cette situation qui a suscité la présence d’une foule de badauds dans la journée d’hier.
En effet, comme rapporté, Dénis Gnaka Zeblé, alias Angelo Kenzo, un homme de 63 ans serait décédé dans le village de Zebra, dans des conditions qui restent encore à élucider.
Selon des témoignages recueillis auprès de certains habitants, Dénis Gnaka était en conflit sur une portion de terre avec son oncle.
Courant le mois de mai dernier, l’individu de 63 ans est allé travailler sur la parcelle lorsqu’il y a trouvé la mort. Une mort curieuse de Dénis Gnaka qui a suscité dans le village toutes les interprétations possibles.
Ainsi, lors des obsèques qui se sont déroulées du 18 au 20 juin 2022, des faits surréalistes vont se produire dans la ville de Daloa où le corps avait été conservé à la morgue.
La dépouille mortelle qui était en train d’être conduite au cimetière pour l’ultime séparation va faire demi-tour pour designer ses bourreaux. Le cercueil a désigné l’oncle et d’autres individus comme des personnes à la base de la mort.
Une situation qui a créé un climat de désordre dans la ville. Les accusés qui craignaient pour leur vie se sont vite réfugiés à la brigade de gendarmerie de la ville qui fut envahie par des porteurs de cercueil et une foule de badauds.
Heureusement, la vigilance des forces de l’ordre et de défense a permis d’éviter le pire, puisque le portail de la brigade de la gendarmerie a été fermé pour éviter que cette foule puisse y avoir accès.
Quant aux présumés sorciers, ils ont été protégés à la gendarmerie de la Brigade ville de Daloa. La promesse de l’ouverture d’une enquête a été faite pour que la lumière soit faite sur cette affaire qui depuis samedi dernier est sur toutes les lèvres dans la cité des antilopes.
Jean Chrésus, Abidjan
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