Côte d'Ivoire : Réforme du secteur des jeux de hasard, une délégation burkinabè en mission d'étude à la LONACI
Dramane Coulibaly et la délégation de la Lonab ce lundi à Abidjan
Depuis 2021, la Côte d'Ivoire s'est dotée d'un nouveau cadre juridique et institutionnel dans le secteur des jeux du hasard qui prend en compte des nouvelles réalités telle l'émergence d'une nouvelle clientèle, la numérisation.
La Loterie nationale de Côte d'Ivoire (LONACI) est le principal artisan de la mise en œuvre de cette réforme qui fait déjà des émules dans la sous-région à tel point que des Loteries des pays voisins viennent s'en imprégner.
Des représentants de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), de la Direction générale du Trésor ainsi que du ministère de l'Intérieur et de la sécurité ont été reçus par le Directeur Général de la LONACI, Dramane Coulibaly, au siège de la société.
« L'environnement des jeux de hasard est profondément en mutation avec l'avènement du digital. Le gouvernement a instruit la LONAB d'aller à la digitalisation. Le processus est assez avancé, mais nécessite qu'on revoie le cadre juridique et aussi institutionnel. D'où la nécessité d'entreprendre une telle mission pour s'inspirer des avancées que vous avez enregistrées, vu que vous êtes nettement en avance par rapport à nous », a déclaré, Abdoulaye Zongo, le chef de la délégation burkinabè.
« En plus de cela, la question de la régulation va se poser, parce qu'il y a des partenariats qui vont se nouer. De ce point de vue, nous avons pensé qu'il n'y avait pas plus indiqué que la LONACI pour apprendre ce qui est concret avant d'aller à la révision effective de nos textes et permettre ainsi à ceux qui contournent le texte aujourd'hui de rentrer dans un cadre légal », a-t-il ajouté.
Dramane Coulibaly, également président de l'Association des Loteries d'Afrique (ALA) a, à l'occasion, rappelé l'expérience ivoirienne en matière de réglementation des jeux de hasard, ainsi que les processus qui ont abouti à la digitalisation et la mise en place de la Fondation.
Durant son séjour, la délégation burkinabè a échangé avec le Comité de direction. Elle a eu par ailleurs des séances de travail avec le Département autonome du juridique et de la conformité, la Direction autonome du Contrôle, de l'Audit et de la gestion des risques ; la Direction financière et de la comptabilité, la Direction des ventes et de la gestion du réseau et la Direction des systèmes d'information et enfin avec les responsables de la Fondation LONACI.
Notons qu'avant la délégation burkinabé, des délégations du Ghana et de la République Démocratique du Congo (RDC), avaient rendu quelques semaines plus tôt aux responsables de la LONACI pour s'imprégner de son fonctionnement.
Wassimagnon
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