Ce genre d’histoire est à couper le souffle et dire que dans certaines contrées du Pays, des pères de famille puissent agir de la sorte, sans maîtrise de soi, est encore plus alarmant.

En effet, un père de famille a porté des coups mortels à sa femme dans le village de Zraluo, situé dans la sous-préfecture de Gohitafla, dans le département de Zuenoula, au centre-ouest du pays, apprend KOACI de sources sur place.

En effet, tout est parti si vite pour atteindre le point de non-retour, la mort tragique de la compagne. Selon les faits rapportés, dame Jeannette Irié a perdu la vie au cours d’une bagarre avec son mari.

N’ayant pas laissé de l’argent pour la popote avant qu’il ne parte au champ, le père de famille sera accosté à son retour des champs, dans la soirée par son fils aîné.

Sur l'insistance de l’enfant qui certainement ne voulait pas dormir, le ventre creux avec les autres membres de la famille, le père va perdre patience devant les propos désobligeants de son fils qui réclamait la somme de 1000 FCFA pour que sa maman fasse le repas du soir.

Le père qui a décidé de ramener son fils à l’ordre avec une véritable correction corporelle va se heurter à la vive opposition de sa compagne.

Ce lundi 23 mai 2022 allait donc être tragique pour cette mère de famille qui a voulu prendre la défense de son enfant.

Comme une bonne mère, elle intime l'ordre au père de famille d’arrêter de battre son fils au risque d’avoir affaire à elle.

Le compagnon va donc décider de changer de fusil d’épaule et de prendre pour cible sa femme. Il lui assène des violents coups au point où Jeannette Irié Lou s’écroule avec des saignements dans la bouche et le nez, sous le regard impuissant de ses enfants. La dame va malheureusement rendre l’âme après des coups violents de son mari.

Des cris des enfants vont alerter les voisins, mais le mal était déjà fait. Le mari ayant pris la poudre d’escampette après son forfait, va décider de se rendre à la gendarmerie trois jours après.

Il a été mis à la disposition de la justice et transféré au tribunal de première instance de Bouaflé pour répondre de ses actes.

Jean Chrésus, Abidjan