Côte d'Ivoire : Le SYNAFECI ne regrette pas d'avoir assigné la CGECI en justice afin qu'elle lui révèle les montants reçus depuis 14 ans auprès de la DGI pour les fournisseurs
Faustin Gré (à droite)
Dans une lettre ouverte à la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), le Syndicat national des fournisseurs de l'Etat de Côte d'Ivoire (SYNAFECI), présidé par Faustin Gré demande au patronat de se ressaisir afin que l’image de la Côte d'Ivoire ne soit ternie.
Depuis plus d'un mois, le SYNAFECI a assigné la CGECI en justice afin qu'elle révèle la somme totale d’argent reçue durant quatorze (14) ans (2008 à Mai 2022) de la DGI pour le compte des fournisseurs. Malheureusement cette procédure semble piétiner. L'audience est reportée à chaque séance.
«Le SYNAFECI n’aurait pas fait cette lettre sachant très bien la procédure judiciaire enclenchée actuellement contre la CGECI devant la juridiction Ivoirienne si la crédibilité, l’image de marque de notre chère nation, la Côte d’Ivoire n’était pas engagée », précise, le Président Gré.
Il soutient que le syndicat ne regrette pas d’avoir instruit son conseil juridique (Avocats) pour assigner la CGECI en justice. Bien au contraire, selon son président, c’est une manière de démontrer que nul n’est au-dessus de la loi dans le pays.
«La Côte d’Ivoire n’est pas une jungle, une propriété privée ou celui qui veut peut se permettre de tout faire à sa guise. A travers cette lettre ouverte, le SYNAFECI interpelle les dirigeants de la CGECI en ce début de mois de juin afin qu'ils se saisissent pour ne pas que l’image de marque de la Côte d’Ivoire, déjà beaucoup salie partout, ne le soit davantage par votre faute », ajoute, le responsable syndical.
Il déplore le mépris des dirigeants de la CGECI qui sont des patrons d’entreprises comme tous les fournisseurs de l’Etat.
«Vous nous méprisez, ne nous considérez pas. Sachez très bien qu’on ne garde pas par devers soit le bien qui appartient à toute une communauté », prévient, M. Gré.
«Le SYNAFECI n’a pas introduit de poursuite judiciaire contre vous les dirigeants de la CGECI pour des délits tels que, abus de confiance, détournement, vol, etc. Mais vous demande simplement de révéler le montant de la somme totale d’argent reçue de la Direction Générale des Impôts (DGI) depuis juillet 2008 au mois de Mai 2022. Vous savez très bien que le SYNAFECI vous réclame sa quote-part et un palier du bâtiment construit par la Direction Générale des Impôts (DGI) pour toutes les organisations professionnelles du secteur privé moderne que vous confisquez comme propriété privée pour le siège de votre organisation, la CGECI. Ce n’est pas parce qu’un arrêté ministériel a privilégié la CGECI au détriment des autres organisations professionnelles du secteur privé afin qu’elle reçoive le tiers (1/3) de la Taxe Spéciale d’Equipment (TSE) que vous les dirigeants alliez, utiliser indéfiniment l’argent et le bâtiment qui nous appartient à nous tous », explique, le Président du SYNAFECI.
En dépit de la procédure judiciaire qui piétine, le Président reste convaincu qu’elle aboutira un jour, car DIEU ne permettra jamais qu’un individu malgré son pouvoir humain (limite) sur cette terre, puisse arrêter un processus judiciaire.
«Chers collègues de la CGECI ne vous cachez pas derrière les mots en ce terme : ‘’ nous ne sommes pas prêts a révéler le montant d’argent que nous recevons de la DGI ‘’. Ce n’est pas sérieux, honnête, responsable et digne des patrons d’entreprise que nous sommes. D’autres enjeux, défis beaucoup plus importants attendent les patrons d’entreprises de la République de Côte d’Ivoire. Nous devons nous battre et lutter main dans la main pour la pérennisation des entreprises Ivoiriennes, la préservation des emplois, la survie des fournisseurs de l’Etat, l’application de la bonne gouvernance, l’industrialisation de notre nation, la Côte d'Ivoire »
Wassimagnon
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