Côte d'Ivoire : Séka Séka Joseph pose la première pierre de la maison du « bon voisinage et de l'intégration », à Noé au profit des personnes en détresse traversant la frontière
Séka Séka Joseph lors de la pose de la première pierre
Le Ghana et la Côte d'Ivoire auront dans quelques mois une maison du « bon voisinage et de l'intégration » Le ministre Séka Séka a posé aujourd'hui, à Noé, la première pierre de cet édifice qui sera réalisé par la Commission nationale des frontières de Côte d'Ivoire (CNFCI ) a hauteur de dizaines de millions de FCFA.
Cette cérémonie a eu lieu en marge de la célébration de la journée africaine des frontières conjointement organisée par la Côte d'Ivoire et le Ghana. Représentant le Président du Conseil économique social environnement et culturel, le ministre Séka Séka Joseph était accompagné des autorités ghanéenne et ivoirienne.
La maison du « bon voisinage et de l'intégration » permettra dans un avenir proche, aux services du ministère des Affaires sociales de disposer d'un cadre plus spacieux avec de meilleures commodités de travail et d'accueil au profit des personnes en détresse traversant la frontière commune entre la Côte d'Ivoire et le Ghana.
Avant la pose de la première pierre de la maison du « bon voisinage", Daouda Ouattara, Conseiller technique du Premier ministre, Président de la CNFCI a rappelé que la commémoration de la journée africaine des frontières permet de mettre en œuvre la vision du Programme frontalier de l'Union africaine qui ambition à travers la coopération transfrontalière de transformer les frontières africaines en passerelles et d'accélérer l'intégration sous le journal et africaine.
Au nom de Patrick Achi, Premier ministre et président de la Commission nationale des frontières de Côte d'Ivoire (CNFCI), son Conseiller technique a salué, le Général major Emmanuel Kotia, coordonnateur national de la Commission des frontières du Ghana et l'ensemble de la délégation qui l'accompagne et également, le ministre régional du Ghana.
Daouda Ouattara a réitéré l'engagement de l'État de Côte d'Ivoire à renforcer la collaboration entre les deux structures en charge de la gestion des frontières en vue de transformer les zones frontalières en des espaces frontaliers de sécurité de paix d'intégration et de développement socio-économique durable.
Hier, les populations des villages frontaliers ont eu droit à des consultations médicales gratuites, notamment concernant les maladies chroniques telles que la tension artérielle et le diabète ainsi que consultations ophtalmologiques et prénatales. Par ailleurs, les organisateurs ont voulu que la célébration de la journée africaine des frontières reste gravée dans les annales de l'histoire de Nougoua en mettant en service, le forage d'eau qui viendra réduire la pénibilité d'accès à l'eau potable des populations.
Selon le Préfet Daouda Ouattara, la célébration de cette journée est placée sous le signe de la préservation de la nature, des richesses naturelles partagées.
«Dans notre cas ici, il s'agit de la pollution de la Bia par des produits chimiques issus de l'orpaillage illégal, qui rend non consommable l'eau de ce fleuve autrefois source d'approvisionnement en eau pour les populations. Une situation qui impacte négativement toute la région du Sud-comoé et met en danger la santé des populations. Chers parents, nous venons vous dire qu'il est grand temps que nous prenions tous conscience de cette situation qui met la vie de tout le monde en danger. En acceptant de changer de comportement, en refusant d’utiliser des produits dangereux pour nos activités agricoles et industrielles, en refusant de céder nos terres à des fins de pratique de l'orpaillage illégal et sauvage », a plaidé le représentant du Premier ministre.
L'intégration de la Côte d'Ivoire et du Ghana et de ceux de la sous-région passe obligatoirement par le renforcement de la coopération transfrontalière. C'est pourquoi, il a exhorté les structures étatiques, la Police, la Douane, les Eaux et forêts, les services de santé etc. mais aussi les opérateurs économiques et les acteurs de la société civile à ne pas hésiter à mettre en place des plateformes de collaboration avec leurs homologues du Ghana vice-versa.
Selon lui, cela permettra d'aboutir, à terme, à un meilleur échange d'informations et à la facilitation de la mobilité des biens et des personnes entre les deux pays en garantissant la sécurité dans les espaces frontaliers.
Le Secrétariat exécutif de la CNFCI a salué la GIZ/PFUA, dont l'appui financier constant et significatif lui permet d’organiser les activités de cette célébration. Il rassure la GIZ/PFUA de sa détermination et de son engagement à porter le plus loin possible, la vision du Programme frontalier de l’union africaine en vue de transformer les zones frontalières en de véritables espaces de sécurité, de paix de cohésion sociale et de développement durable pour le bonheur des populations qui y vivent et la réalisation de l'intégration sous-régionale et africaine.
L'ouverture de la frontière de la frontière ivoirienne est une préoccupation commune des populations des deux pays.
«C'est vrai que le Ghana a ouvert la frontière de son côté la Côte d'Ivoire y pense, nos populations nous interpelle et même les élus nous interpelle mais je pense que ces problèmes là sont des problèmes qui sont traités déjà au haut lieu. Vous le savez le président Alassane Ouattara et le président de la République du Ghana se retrouve régulièrement à Accra loin. Peut-être que nous serons surpris peut-être même que l'ouverture va aller plus vite qu'on le pense donc faisons confiance à nos autorités merci », a conclu, M. Ouattara au nom de Patrick Achi.
Le Général major Emmanuel Kotia, coordonnateur national de la Commission des frontières du Ghana a annoncé la tenue d'une réunion des deux commissions en juillet.
Wassimagnon
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