Dr Patrick Kumah Aboagye, le directeur général du GHS (ph)

La flambée des cas positifs dus à la Covid-19 au Ghana est sur le point d’entrainer la réintroduction des mesures barrières telles que le port des cache-nez et la distanciation sociale afin de prévenir la propagation de la maladie.

Au regard de l’évolution de la Covid-19 ces dernières semaines dans les écoles et les lieux de travail dans le pays, le Service de Santé du Ghana (GHS) a exhorté le public à porter les masques faciaux ou cache-nez.

S'adressant aux médias hier mercredi 08 juin à Accra, le directeur général du GHS, Dr Patrick Kumah Aboagye, a recommandé le port des cache-nez dans les écoles, les églises et autres lieux fermés comme moyen de freiner la propagation du virus.

Pour justifier sa recommandation, Dr Kuma-Aboagye a expliqué que même si le Président Nana Akufo-Addo a déclaré que l'utilisation des cache-nez n'est pas obligatoire, il est important que les ghanéens continuent de les porter dans leur propre intérêt.

Un virologue du Centre de recherche collaborative de Kumasi, Dr Michael Owusua relevé que les mesures antérieures introduites pour lutter contre la Covid-19 devront être adoptées pour arrêter la transmission de la variole de singe.

Il a soutenu que dans la mesure du possible, tout le monde doit, à tout moment, porter un masque nasal, utiliser un désinfectant pour les mains et également pratiquer la distanciation sociale.

Les cas actifs de Covid-19 au Ghana sont de 452 avec la présence du varient omicron à Accra. La flambée des cas actifs survient trois semaines après que le nombre de cas actifs ait chuté à 47 dans la région du Grand Accra. La donne est en train de changer après que le gouvernement ait levé presque toutes les restrictions, y compris le port de masques faciaux.

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Mensah,   

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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