Côte d'Ivoire : Ouattara préoccupé par la situation de la femme battue sauvagement par son époux et envisage son évacuation en cas de nécessité
La femme battue lors de son évacuation sanitaire (ph KOACI)
Le Gouvernement a été informé de la situation de la femme qui a perdu l'usage de ses quatre membres suite à sa bastonnade sauvage par son époux.
Selon le porte-parole du gouvernement, bien que n'étant pas inscrite à l'ordre du jour, le chef de l'Etat c'est personnellement inquiété de cette question à deux niveaux.
Sa première préoccupation a été de savoir si la dame avait été prise en charge et quel était le niveau de cette prise en charge.
" Il faut noter qu'il y a eu une bonne synergie entre le ministère de la Solidarité le ministère de la femme de la famille et l'enfant et le ministère de la Santé pour pouvoir assurer une prise en charge de cette dame qui aujourd'hui est Abidjan dans un CHU et en train de recevoir donc les soins nécessaires", a expliqué, Amadou Coulibaly.
Il a indiqué que le chef de l'État n'exclut pas si son état exigeait une évacuation et en cela le ministère de la Santé est à pied d'œuvre et attend les rapports des spécialistes pour savoir si son cas peut valablement être traité en Côte d'Ivoire ou si donc cela devrait nécessiter une évacuation.
"C'est un cas qui s'inscrit dans les violences basées sur le genre et le chef de l'État sur cette question-là, c'est montré très préoccupé", a commenté, le porte-parole du gouvernement.
La deuxième préoccupation du Président de la République, comme mentionné par le ministre de la Communication a été de savoir si l'auteur de ces violences subissait la rigueur de la lois.
" Il nous a été confirmé qu'il est dans les liens de la détention, l'instruction est en cours. En tout état de cause vu la préoccupation du chef de l'État vous pouvez assurer que ce monsieur subira la rigueur de la loi rien que pour servir d'exemple et le chef de l'État a terminé son intervention sur ce sujet en invitant les femmes à ne plus se taire", a insisté, M Coulibaly.
Il a révélé que la difficulté de la prise en charge est due au fait que l'alerte n'a pas été donnée suffisamment tôt.
"C'est quelque temps assez longtemps après que justement les autorités ont été informées et tout le mécanisme donc de prise en charge a été mis en place. Le chef de l'État en tout cas encourage les femmes à ne plus se taire sur les violences basées sur les genres", a ajouté, le ministre.
"Notre pays a renforcé son dispositif de sanctions en ce qui concerne les violences basées sur le genre, mais tout cela, c'est pour protéger davantage, les femmes de façon générale, mais pour cela il faut que, elle-même aussi aient la force et le courage de ne plus subir en silence ces violences-là", a conclu, le porte-parole du gouvernement.
Wassimagnon
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