Niger - France : Enlèvement de cinq français, Areva mis en examen pour avoir minimisé Aqmi
Otages en 2010 (ph)-
Le géant du nucléaire Areva a été mis en examen mai pour « blessures involontaires » dans l’enquête à Paris sur l’enlèvement en 2010 de cinq Français près du site d’uranium d’Arlit au Niger, revendiqué par l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)
Areva, devenu Orano, a été mis en examen à Paris pour blessures involontaires dans l'enquête sur l'enlèvement en 2010 de cinq Français à Arlit dans le nord du pays revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Selon une source proche du dossier , les juges d’instruction français ont reproché à Areva, d’avoir minimisé le risque d’attaques d’Aqmi contre le site d’extraction d’uranium d’Arlit dans le nord du Niger.
On lui reproche également de ne pas avoir mis en place les mesures de sécurité adaptées pour les salariés du groupe, de ses filiales, et de ses sous-traitants.
Le groupe, représenté par la directrice juridique, a confirmé qu’Areva et le groupe français de BTP Vinci, l’un des sous-traitants, avaient versé une rançon de 12,5 millions d'euros pour la libération trois premiers otages, puis 30 millions d’euros pour les quatre hommes, selon cette même source.
Au total, sept expatriés étrangers, dont les cinq Français, avaient été enlevés à Arlit.
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