Côte d'Ivoire : Plus de 40 000 producteurs de café cacao attendus à Yamoussoukro le samedi 4 juin prochain pour rendre Hommage à Ouattara
En prélude à la journée d'hommage qu'ils envisagent rendre au chef de l'État pour ses actions en faveur du monde agricole, principalement dans le domaine du café-cacao, les producteurs du Comité de supervision regroupant plusieurs organisations de la filière ont initié une rencontre, le mercredi 25 mai, à la salle des fêtes de la mairie d'Agboville, afin de parler d'une seule voix.
Présidée par Coulibaly Sihindou, préfet de région de l'Agnéby-Tiassa, préfet du département d'Agboville, N'zi Yao Dinard, représentant le président du comité de supervision des structures relevant de la filière café cacao et chef de délégation, a levé un coin de voile sur les objectifs de cette journée d'hommage au chef de l'État.
« Si quelqu'un vous aide, il faut lui dire merci. Et c'est ce que nous entendons faire à Yamoussoukro", a lâché N'zi Yao Dinard. Qui tout comme Dessi Hubert, délégué régional de l'ANAPROCI, président local du comité d'organisation de ladite rencontre, pense que "depuis des années le chef de l'État ne cesse de mener des actions en faveur des producteurs. C'est donc une obligation morale de ne pas rester indifférent ».
Poursuivant, le représentant du président du comité de supervision a insisté sur la nécessité d'aller à Yamoussoukro à l'unisson, dans l'unité pour rendre hommage à Alassane Ouattara. Toutefois, il a fait savoir que bien que la filière ait reçu 17 milliards du fonds COVID, cette journée d'hommage sera l'occasion pour les acteurs de cette filière pour poser d'autres problèmes auxquels ils font face.
Et c'est Doua Blondé, un autre membre de la délégation venue d'Abidjan, qui va faire savoir que les acteurs de la filière café cacao ont besoin d'un fonds de garantie pour l'autonomisation des coopératives agricoles.
« Nous demandons un fonds de garantie pour l'autonomisation des coopératives vis à vis de certains acheteurs de cacao. Et je peux vous affirmer qu’Alassane Ouattara n'est pas content que nous exportons le cacao. Nous attendons donc plus de 40 000 producteurs pour réaffirmer notre volonté d'aller de l'avant au chef de l'État. », a exhorté Doua Blondé.
Quant à Coulibaly Sihindou, préfet d'Agboville, il a tout d'abord traduit sa joie d'être avec, selon ses propres termes, ceux qui font la Côte d'Ivoire avant de les exhorter à l'union.
« Vous avez raison et vu juste de célébrer le chef de l'État. Aujourd'hui, par sa vision, nous avons une facilité d'accès aux routes, toutes les villes sont joignables. Ce qui vous permet de pouvoir évacuer aisément vos produits. Et ça, c'est à saluer", a dit le représentant de l'Exécutif à Agboville. "Vous devez comprendre que le cacao ne doit pas que passer par le port. Il faut le transformer sur place pour que vous soyez plus riches encore. Et le chef de l'État attend de vous que vous soyez de véritables industriels du cacao. Car, tout est important avec le cacao qui être transformé en beurre, en liqueur, en savon etc. Mais pour cela, il faut être unis pour être plus puissants » a dit le gouverneur.
Donatien Kautcha, Abidjan
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