Côte d'Ivoire : Sa mise à l'écart annoncée à la tête de l'Église du Christianisme Céleste, Kanon Luc parle de « sabotage » et entend saisir la justice
Kanon Luc, Koffi Narcisse et Sanon Ferdinand
L’information a été abondamment relayée par la presse et les réseaux sociaux. Une crise d'autorité aurait éclaté à la tête de l’Église du Christianisme Céleste, section Côte d’Ivoire et aurait conduit à la mise à l’écart du premier responsable de la branche ivoirienne de l’ECC, le Vénérable supérieur évangéliste, Kanon Luc par une lettre pastorale qui émanerait du Révérend Pasteur Emmanuel Mobiyina Friday Oshoffa.
La personnalité religieuse qui préside depuis 16 ans le Comité directeur national (CDN), représentant attitré du pasteur mondial serait, pour couronner le tout, appelé à d’autres fonctions. Cette décision aurait été prise par le Comité de gestion qui aurait annoncé, dans la foulée, la mise en place d’un conseil de gestion.
Face à cette situation, l’actuel guide religieux s’est exprimé le samedi 21 mai face à la presse à la Paroisse St Gabriel d’Abobo-Soghefia, Paroisse mère, chef-lieu du diocèse de Côte d’Ivoire.
Entouré de fidèles, principalement, de l’assistant vénérable supérieur, Koffi Narcisse, chef de province 1 et chef de région 1, chargé de paroisse Niangon marché et de l’assistant vénérable supérieur, Sanon Ferdinand, chef de province 2, chef de région des Grands Ponts, chargé de paroisse, Bonne Nouvelle de Yopougon, le Chef des Célestes de Côte d’Ivoire a réaffirmé que, contrairement à ce qui se raconte, qu'il est bel et ben, toujours aux commandes et a donc, « porté un démenti ».
Pour le démontrer, il a réagi en faisant un direct, sur les réseaux sociaux, en même temps qu’il s’adressait aux journalistes sur place.
Pour en venir au fait, le Vénérable supérieur évangéliste a dénoncé, « une tentative de sabotage », tout en regrettant à travers sa réaction, « d’exposer » ainsi, toute l’église céleste et son premier dirigeant mondial, en l’occurrence, le Révérend Pasteur Emmanuel Oshoffa. Mais toujours selon le guide religieux, il ne peut en être autrement. Surtout que, ses détracteurs sont allés très loin dans leur aventure en faisant du faux et usage de faux sur des documents officiels de l’église dont un décret pastoral, à travers, « de fausses signatures ».
Il a nommément cité le manager d’une chantre bien connue de la place, comme étant le meneur de la cabale.
« Il faut dénoncer les faussaires pour sauver notre église et véritablement, laver notre pasteur», à cause de ce que, le sieur Bitty, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a fait savoir le Président.
D’ailleurs, a soutenu le conférencier, l’église-mère basée au Nigeria « ne se reconnaît pas « dans l’attitude usurpatrice. Celui qui en est à la base, a été traduit en justice où, « il a brillé par son absence » au procès, le jeudi 18 mai.
Pour finir, il a rassuré les fidèles sur la bonne marche de la maison, avant de les exhorter à la prière pour l’unité de l’église. Pour ce qui concerne tous ceux qui ont été « complices » de la « méchanceté » du sieur Bitty, qui se sont laissés embarquer dans cette aventure, le président des églises révélées d’Afrique (Déhima, Harriste, à Papa Nouveau, etc) a promis qu’ils, « seront affecter à d’autres postes ».
Wassimagnon
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