Côte d'Ivoire : Coopération Sino-ivoirienne, les opérateurs économiques exhortés à s'approprier les modes alternatifs de règlement des conflits pour améliorer les relations commerciales
panel de haut niveau à Cocody (Ph KOACI)
Les relations formelles entre la République Populaire de Chine et République de la Côte d’Ivoire datent de mars 1983. En 39 ans de coopération, ce sont plusieurs visites qui ont été effectuées par les hautes autorités des deux pays.
C’est dans ce cadre qu’a été organisé un panel de haut niveau pour donner à des opérateurs économiques des instruments sur les sur les mécanismes d’arbitrages des litiges économiques et commerciaux.
Ce panel de haut niveau initié par le Congrès international pour le jumelage et l’amitié Afrique-Chine (CONIJAC), en présentiel et en visio-conférence avait pour thème « la participation des entreprises à la construction d’une nouvelle ère des relations sino-ivoiriennes à travers les modes alternatifs de règlement des litiges économiques et commerciaux ».
Au cours de ce rendez-vous qui a été organisé ce jour à Cocody, comme sur place constaté par KOACI, il était question de proposer aux entreprises l’arbitrage et la médiation comme mode de règlement des litiges qui pourraient éventuellement survenir dans leurs relations.
« La Cour d’Arbitrage de Côte d’Ivoire (CACI) et la Commission chinoise d’arbitrage économique et commercial international (CIETAC) ont procédé à la signature d’une convention le 8 septembre 2021. Ce, dans le but de préserver les intérêts des opérateurs économiques par la recherche permanente du compromis », a déclaré le président exécutif du CONIJAC, Christian Ronald Seri.
Pour lui, cette coopération entre les cours d’arbitrages chinoise et ivoirienne, vise à faciliter des partenariats profitables aux acteurs économiques et qui met par-dessus tout « la grande amitié qui lie la Chine à l’Afrique ».
Zhou Kangning, premier conseiller à l’Ambassade de Chine en Côte d’Ivoire, a pour sa part fait remarquer que le mécanisme d’arbitrage des litiges permet de gérer efficacement les litiges commerciaux bilatéraux, à éliminer les obstacles à l’investissement et au commerce, et à promouvoir l’édification de la légalité à l’international.
Enfin, le représentant du ministère ivoirien des Affaires étrangères, le directeur général de la Diplomatie économique, Vaflahi Méité, a exhorté les opérateurs économiques à s’approprier les modes alternatifs de règlement des conflits en vue d’améliorer les relations économiques et commerciales entre la Chine et la Côte d’Ivoire.
Jean Chrésus, Abidjan
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