Côte d'Ivoire : Phénomène des « femmes toilettes », Boni Claverie dénonce une dérive de la société et invite les religieux à ne pas rester muets
Capture de vidéo de « femmes toilettes »
La société ivoirienne est secouée ces dernières semaines par le phénomène des « Femmes Toilettes » ou « Porta Potty ».
Selon plusieurs sources, des jeunes femmes se disant "influenceuses", prêtes à tout pour avoir de l’argent, se rendraient à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, pour y avoir des rapports sexuels classiques jusqu'aux plus extrêmes (scatophilie, zoophilie, ndlr), tarifiés.
Les clients leur feraient subir toutes sortes d’humiliation jusqu'à déféquer dans leurs bouches ou les muer en animal de compagnie. Certaines Ivoiriennes de premier plan médiatique, dont nous tairons les noms, seraient suspectées d'être très actives dans ces réseaux, même si cela pourrait revêtir d'une stratégie de manipulation pour masquer d'autres sortes d'enrichissement illicite.
Pour l'heure, cette affaire bat son plein sur les réseaux sociaux et interpelle l’opinion. C’est le cas de L’ancienne Ministre, Danielle Boni Claverie, qui déplore cette dépravation des mœurs et invite surtout les religieux à ne pas rester muets face à cette situation.
Donatien Kautcha, Abidjan
Ci-dessous la déclaration transmise de la présidente de l’Union Républicaine pour la Démocratie (URD) sur le phénomène des « Femmes Toilettes »...
VOUS AVEZ DIT « FEMMES TOILETTES » !
« Porta Potty » pourrait paraître mélodieux à ceux qui ne comprennent pas l’anglais, c’est pourquoi j’utilise à contre-cœur ce terme dégradant de « femmes toilettes » qui nous entraîne dans la dépravation, l’infamie, l’abomination et la faillite morale. Si j’en parle, c’est pour deux raisons. Non seulement pour une question morale mais parce qu’il s’agit d’un phénomène qui vise principalement la communauté africaine, nos jeunes femmes noires. Nous sommes donc interpellés en tant que responsables.
Certes, la prostitution est le plus vieux métier du monde et mon propos n’est pas ici de m’interroger si elles sont des victimes ou des travailleuses. Le commerce du sexe a ses règles et certains pays la considère comme une activité régulière à tel point qu’ils posent la question de la légalisation de la prostitution.
Mais chez ces « femmes toilettes », le problème se pose différemment. Elles ne sont pas ignorantes de ce qu’elles font puisqu’après avoir été appâtées par du shoping de luxe, elles signent des contrats détaillés, explicites et confidentiels. Ces jeunes femmes, nous dit-on, sont des mannequins, des actrices de télé-réalité ou des influenceuses sur les réseaux sociaux qui jouissent déjà d’une certaine notoriété et sont suivis par des centaines voire même des milliers de followers. Elles conditionnent ainsi des esprits faibles en se pavanant dans des hôtels 5 étoiles et en se parant de toilettes ou d’accessoires de grand luxe. Ainsi la boucle est bouclée. Ces influenceuses, au nom bien porté, satisfont leur appétit de luxe par des pratiques innommables et jouent un rôle de rabatteuses pour des milliardaires de pays où tout brille mais où l’envers du décor est une abjection.
Les hommes de Dieu sont interpellés. Les religions ne sont-elles pas porteuses de valeurs universelles ? Devant une telle dérive de nos sociétés, ils ne peuvent pas, ils ne doivent pas rester muets. Il leur revient de dénoncer et de tenter de corriger nos carences culturelles et spirituelles en condamnant ces rites sado-mystiques.
Le politique n’est pas en reste car notre jeunesse est en crise. Remise en cause de l’autorité, perte d’influence des adultes, démission des parents, système éducatif en berne, absence de modèles valorisants, indiscipline, insouciance, frivolité.
La pauvreté a bon dos. Il nous faut redonner du sens à la notion de travail, réintégrer nos valeurs traditionnelles positives dans les systèmes d’enseignement. Il s’impose à nous de mettre en place un nouveau modèle de transmission des valeurs parents-enfants qui s’est brisé donnant à nos adolescents la possibilité de n’être que des consommateurs compulsifs d’où l’appart du gain effréné.
Il serait bon que ceux qui s’adonnent à ces pratiques avilissantes se rappellent qu’un proverbe arabe dit : « Respecte en toute femme celle qui t’a porté ».
Danièle Boni-Claverie
Présidente de l’Urd.
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Clair Bahi, Emma Louhes, Eudoxie Yao et compagnie...
J'imagine tous ceux dont les gos leur ont dit qu'elles allaient à Dubai en vacance lol
Mme Claverie va voir ton oncle HKB pour qu'il parle a sa fille Yao qui fait la promotion de l'argent facile mais on sait pas comment elle arrive a deposer autant d'argent sur un lit 2 places kings size, sur les photos qu'elle met sur les réseaux, voila des gens qui se retrouvent avec leur propre caca sous le nez !!!!
Va demander à ces nombreux militants illettrés RDR où ils trouvent tous cet argent avec lequel ils construisent les immeubles et les grosses cylindrés dans lesquelles ils se pavanent à longueur de journée dans le pays. En côte d'ivoire, quand on parle de prostitution, ce sont ces militantes RDR.
Une société dont le seul but est l'argent...
Madame, ces pasteurs sont pires. Ce n'est même pas la peine d'attendre quelques choses d'eux.
Tout le monde a vu venir ce désastre et personne n'a levé le petit doigt. Influenceurs et influenceuses quand ces immoraux sont invités à des émissions de télévision. Le Cameroun en a fait les preuves lors de la CAN. Nos émissions de télévision et de radio y passent.Pendant que des jeunes inventeurs cherchent des soutiens l'on passe le temps à faire la promotion de la médiocrité. Il est temps de mettre fin aux jeux sur nos chaînes de télévision et encourager les choses utiles au bien être des populations. Il faut mettre fin à ces dérives. Les vrais investisseurs ne viennent pas s'exposer sur les médias. Dieu nous sauve!!!!!
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